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Chaque jour, notre équipe de rédacteurs vous informe sur les promotions, les box internet et les services d'Orange, Free, SFR, RED, Sosh et Bouygues Telecom. Vous ne manquerez aucune information sur la fibre optique, les Livebox, Bbox, Freebox et autres SFR Box proposés par les fournisseurs d'accès à internet.
Le consommateur est depassé par la technicité des offres Internet et la course aux nouvelles technologies. Le message ne passe plus.«Triple play...Convergence...Quadruple play....Kezako ?» Cela pourrait être les conclusions imagées de l’étude que l’institut IPSOS Insight vient de publier sur la convergence et les offres ADSL multiples des fournisseurs d’accès (FAI).A partir des résultats de son 1er Observatoire de la Convergence dans les Télécommunications, Ipsos Insight présente ses conclusions sur la perception et la compréhension de la «convergence» (ADSL, téléphonie VoIP/WiFi et télévision), par les consommateurs français, ainsi que leurs attentes en termes d'information, notamment à travers les messages des opérateurs télécoms et des FAI. Menée entre le 19 et le 27 mai 2006, cette enquête repose sur les réponses fournies par un échantillon représentatif de 1000 personnes, et sur l’étude de 200 communiqués de presse émanant des opérateurs, constructeurs, grandes marques numériques et distributeurs du secteur des télécoms ou des nouvelles technologies de l’information et communication (NTIC).L’analyse des résultats met clairement en évidence que nombre d’internautes sont dépassés par la technicité des discours et la rapidité des mutations technologiques du secteur des télécoms. 93% des français disent avoir déjà entendu parler des offres «triple play» mais ils sont autant à ne pas connaître le terme ! Le mot «convergence» reste également inconnu avec moins de 1% des sondés citant ce terme en association avec «triple play» ou «quadruple play», contre 5 % pour le terme «Pack» qui semble mieux approprié. Bref, les consommateurs français s’abonnent à des forfaits Internet dont ils ne connaissent pas les tenants et les aboutissants ! Par ailleurs, le sondage révèle que les campagnes de communication des fournisseurs d’accès (FAI) ne répondent pas aux attentes des internautes. Les consommateurs plébiscitent le prix bien sûr (pour 41% des sondés), mais aussi le besoin de simplicité au quotidien (37%) et dans la mise en œuvre du service (33%), tandis que les FAI centrent leurs publicités autour des notions de rapidité des débits et de performances technologiques.
L’autorité de régulation des télécommunications (ARCEP) a attribué aujourd’hui les licences d’exploitation du WiMax.L’ARCEP a délivré aujourd’hui 49 licences WiMax, soit deux pour chacune des 22 régions métropolitaines, 2 en Guyane et 3 à Mayotte. Les consortiums Maxtel, Bolloré Télécom et HDRR tirent clairement leur épingle du jeu, tout comme la moitié des conseils régionaux qui ont présenté leur dossier.Beaucoup de candidats mais peu d’élus. L’enjeu est de taille puisque seules les entités dûment officialisées par le gendarme des télécoms pourront émettre le haut-débit par ondes hertziennes, et exploiter un secteur de niche convoité : les zones blanches représentent encore près de 2 millions de personnes (3% de la population). Présent dans 13 régions, le consortium Maxtel, composé d’Altitude Telecom et des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, est le candidat à qui l’ARCEP a attribué le plus grande nombre de licences. Le groupe Bolloré Télécom et le consortium HDRR (Haut Débit Radio Régional) constitué de TDF, Axione (Bouygues), LD Collectivités et Naxos (RATP), sont les 2 autres grands gagnants du concours WiMax, avec respectivement 12 et 11 licences régionales.A noter que les collectivités locales ont été largement plébiscitées par l’ARCEP. Sur les 14 conseils régionaux qui ont postulé, 6 ont bénéficié d’une licence. La Corse, la Bourgogne, l’Aquitaine, la Bretagne, le Poitou-Charentes et enfin l’Alsace auront donc le droit d’exploiter eux-même les réseaux WiMax au sein de leur territoire. Les projets des conseils régionaux qui ont été retenus prévoient des déploiements significatifs visant à réduire la «fracture numérique». Quant aux collectivités qui n’ont pas été choisies mais qui souhaiteraient néanmoins avoir recours au WiMax pour compléter leur couverture haut débit, elles sont encouragées à s’associer avec les opérateurs retenus. La décision de l’ARCEP isole, en revanche, France Telecom qui n’obtient pas une seule licence dans l’Hexagone, et doit se contenter de la Guyane et de Mayotte.Les licences ont été attribuées par l’ARCEP selon 3 critères précis représentant chacun 1/3 de la note finale. Outre l’investissement concédé pour obtenir la licence, la décision s’est faite sur les notions d’aménagement du territoire et de création d’un cadre pour une concurrence à la fois dynamique, saine et loyale. Le Gouvernement engrange au passage un dividende sonnant et trébuchant de 125 millions d’euros. L’autorité de régulation souligne néanmoins que ses choix ont été motivés par «l’importance des engagements de déploiement souscrits, correspondant au total à plus de 3500 sites déployés à l’horizon juin 2008». Ces installations couvriront en particulier les "zones blanches" du haut débit non couvertes par l’ADSL.
Les fournisseurs d’accès ADSL sont régulièrement visés par les plaintes d’abonnés de l’UFC-Que Choisir. C’est au tour d’Alice et de Neuf Cegetel d’être pris dans la tourmente judiciaire.Il n’aura décidément pas fallu longtemps pour que l’appel à témoins, lancé par le bureau local de l’UFC Nancy, se transforme en action concrète devant les tribunaux. Alice, mais aussi Neuf et Cegetel, sont dans la ligne de mire de l’association de consommateurs qui a porté plainte le 4 juillet. Les griefs se focalisent essentiellement autour des problèmes de qualité et de disponibilité des connexions ADSL. Assistance injoignable, envoi non-sollicité de modem ou erreurs de facturation sont les pratiques vigoureusement dénoncées par l’UFC-Que Choisir de Nancy. L’association met en avant les «dérives des relations contractuelles qui deviennent un fardeau difficilement supportable pour un nombre grandissant de consommateurs». L’action de l’UFC-Nancy s’est organisée selon un critère géographique et à 2 échelons distincts. D’une part, une conciliation à l’amiable a été mise en place entre l’UFC, l’abonné et le FAI. D’autre part, en cas d’échec, l’association a fait appel à ses conseillers juridiques pour lancer une action devant le juge de proximité ou pour déposer une plainte si le dossier est justifié. Quant aux consommateurs d’autres départements français, ils ont été invités à se rapprocher des structures locales de l’UFC proches de leur domicile.
Le fournisseur d’accès Alice passe la vitesse supérieure pour étendre son réseau ADSL. Rouen en profite.Alice ne chôme pas et dégroupe à tout va. Rouen vient d’être raccordé au réseau ADSL dégroupé de la filiale de Telecom Italia. Plusieurs DSLAMs ont été mis en service aujourd’hui pour permettre aux habitants de la préfecture de Seine-Maritime (76) de bénéficier de l’offre «Triple play» commercialisée par l’opérateur Alice.Après Neuf Cegetel, Alice est actuellement le fournisseur d’accès alternatif qui développe le plus son réseau. L’opérateur télécom avait clairement annoncé son ambition d’accroître ses capacités pour diffuser plus largement ses offres, notamment en dégroupage total. En quelques semaines, ce sont plusieurs villes importantes du Sud mais également du Nord de la France qui ont été équipées avec des noeuds de raccordement Alice (NRA). A noter que ces nouvelles infrastructures ne sont pas encore éligibles au service de TV par ADSL mais qu’elles le deviendront vraisemblablement dans quelques jours.
France Telecom a franchi la barre symbolique des 11000 noeuds de raccordement abonnés (NRA) fournissant l’ADSL. Une bonne occasion d’analyser le déploiement des technologies xDSL de l’opérateur historique.Plus de 11000 répartiteurs ADSL sont actuellement exploités par France Telecom sur l’ensemble du territoire français, DOM-TOM compris. Presque tous ces répartiteurs sont désormais équipés avec la technologie ReADSL, qui permet d’obtenir l’ADSL malgré un affaiblissement de 78 decibels. De même, plus de 70% des NRA sont compatibles ADSL2+ et permettent donc aux internautes d’atteindre des débits plus élevés –jusqu’à 18 Mbits par seconde selon l’éligibilité- dans une zone inférieure à 3 kilomètres du répartiteur. Avec plus de 1300 nouveaux noeuds de raccordement ADSL depuis le début de l’année, le déploiement ADSL de France Telecom est toujours en phase de croissance. Néanmoins, une tendance au ralentissement se dégage. La progression du nombre de NRA installés ralentit et passe de +7,5% au premier trimestre à +5,7 % au second trimestre 2006. Ainsi, 240 NRA (hors NRA-HD) ont été mis en service en février contre 172 en juin. France Telecom continue donc à étendre son réseau ADSL en France mais à un rythme moins soutenu.France Telecom développe désormais essentiellement ses infrastructures haut-débit dans des zones rurales, jusqu’à présent victimes de la «fracture numérique». L’heure est à la multiplication de petites unités (entre 500 et 1000 lignes environ) desservant des territoires avec une faible densité de population. Orange mised’ailleurs sur ce créneau stratégique pour renforcer, à la fois sa position sur le marché de l’ADSL non-degroupé, mais aussi son image au près des citoyens-abonnés. Rappelons que 3,4 % de la population française vivant dans 3000 communes ne profitent toujours pas du haut-débit au 1er janvier 2006 (source : ARCEP).
Le fournisseur d’accès Alice développe son bouquet de chaînes diffusées via la TV par ADSL.Après l’extension de son réseau ADSL dégroupé dans le Nord et les progrès enregistrés sur le nombre de NRA compatibles IPTV, Alice améliore aujourd’hui son bouquet TV. Ce sont désormais plus de 150 chaînes numériques qui sont accessibles via le pack basique, les programmes à la carte ou encore le bouquet TPS.8 mois après son lancement, la TV d’Alice continue de pousser. Associant des chaînes thématiques à TPS et à la TNT, le fournisseur ambitionne de fournir un «maximum de choix pour satisfaire les envies TV de chaque abonné». L’idée est de donner à l’abonné la possibilité de personnaliser les programmes qu’il regarde et de le laisser libre de créer son propre univers multimédia. Alice mise ainsi sur des chaînes inédites comme Boomerang, Escales ou encore Euronews en langue anglaise, et sur ses chaînes payantes à la carte pour diversifier son offre TV. Parmi les innovations, on remarque aussi l’arrivée des mini-bouquets «AB Cine Passion» et «AB Cine» (respectivement 11 et 6 euros par mois) composés des chaînes Action, Cine Polar et Cine FX. La différence de prix se justifiant avec la chaîne de programmes adultes XXL. Rappelons enfin que la TV d’Alice est réservé aux clients dégroupés éligibles au service IPTV disposant d’un débit minimum de 6,4 Mbits.
La fibre optique et le WiFi compléteront l’ADSL d’ici 2010 pour offrir aux parisiens un débit Internet jusqu’à 100Mbits.L’avenir se prépare aujourd’hui. C’est en quelque sorte le mot d’ordre de la mairie de Paris qui veut équiper la capitale en très haut-débit d’ici 2010. A l’occasion d’une conférence de presse, Bertrand Delanoë a annoncé vouloir faire de Paris «la ville la plus connectée du monde». Un pari ambitieux qui s’appuie sur un projet crédible baptisé Paris Ville Numérique.Comment déployer un coûteux réseau en fibre optique de 10000 kilomètres dans une ville de 2 millions d’habitants sans transformer la cité en gigantesque chantier de luxe ? La mise en service du très haut-débit n’est pas une mince affaire, que ce soit pour les travaux ou pour le financement. Le projet parisien semble avoir été bien pensé à ces niveaux. Pour éviter l’écueil des travaux et des tranchées en pleine rue, la fibre jusqu’aux immeubles (Fiber To The Building-FTTB) ou jusque chez l’abonné (Fiber To The Home-FTTH) passera essentiellement par les souterrains et le réseau urbain d’assainissement. La mairie devrait être le moteur incitatif de ce projet qui devrait se développer notamment grâce à la baisse des redevances pour les opérateurs installant des fibres optiques. Concrètement, ces taxes seront globalement réduites de 25 % et pourront baisser de 90 % pour les 400 derniers mètres de raccordement. Pas d’informations néanmoins sur les conditions tarifaires pour les futurs abonnés ni même sur la diffusion éventuelle de contenus exploitant la puissance de la fibre optique.
Annoncée début juin, la TV par ADSL de Club Internet est disponible pour les anciens abonnés. Les nouveaux clients devront attendre septembre.Depuis aujourd’hui, Club Internet propose officiellement à ses abonnés de changer de forfait ADSL et de souscrire à son offre «triple play», composée notamment du tout nouveau service IPTV du fournisseur.Comme nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, Club Internet a décidé de récompenser la patience et la fidélité de ses abonnés en leur réservant la primeur de la nouveauté. Comment procéder pour avoir la TV ? Tout simplement en se connectant sur son «espace abonnés» sur le portail de Club Internet et en validant le changement d’offre via l’interface en ligne. Pour 29,90 euros par mois (+ 3 euros de location de modem), l’abonné bénéficiera d’un accès haut-débit jusqu’à 19 Mbits (norme IP), de la téléphonie VoIP illimitée vers les postes fixes en France et vers 40 destinations internationales, ainsi que du service IPTV intégrant le système Microsoft. Rappelons que cette offre n’est accessible qu’aux internautes dégroupés et qu’elle nécessite une éligibilité technique particulière. En effet, Club Internet a fixé à 7 Mbits le seuil minimum de bande passante pour accéder à la télévision par ADSL.
Face au dynamisme du secteur des télécoms (ADSL et téléphonie), l’ARCEP lâche du lest et veut généraliser la dérégulation au marché de détail.Qui ne s’est jamais demandé pourquoi France Telecom / Orange lance toujours des offres ADSL et de téléphonie plus chères que ses concurrents ? La réponse tient en 5 lettres : ARCEP. En effet, l’autorité de régulation des télécoms a toute compétence pour étudier, discuter, valider ou refuser la commercialisation des offres commerciales de l’opérateur historique. Cette précaution vise à soutenir la concurrence en la protégeant assez longtemps pour qu’elle se structure et soit assez forte pour proposer aux consommateurs une alternative au géant Orange. L’ARCEP vient d’annoncer qu’en 2008, tous les acteurs du marché de détail des télécoms seront sur un pied d’égalité, y compris France Télécom, qui ne sera plus contraint de faire valider ses offres Internet et de téléphonie par l’autorité de régulation (ARCEP).Les fournisseurs d’accès à Internet ont eu le temps ces dernières années d’avancer leurs pions et de renforcer leur position face à France Telecom/Orange. L’avancée du dégroupage et le développement des offres multiservices leur ont permis d’engranger des millions d’abonnés, et de faire fondre les parts de marché de l’opérateur historique. Avec une croissance de près de 3 % en 2005 et un chiffre d’affaire de 40 milliards d’euros, le secteur des communications électroniques se porte à merveille. Les investissements progressent également avec une hausse de 15% en un an. Ils contribuent largement à dynamiser le marché des télécoms en créant un «cercle vertueux». En remplaçant une technologie sur le déclin, une innovation génère une croissance des activités en comblant des besoins chez les professionnels et les particuliers (avantage concurrentiel, économie d’échelle, service à valeur ajoutée...).
Les répartiteurs ADSL du fournisseur d’accès Alice sont désormais presque tous équipés pour le service IPTV que l’opérateur propose dans son offre «Triple play».Selon nos données, seulement 80 % des noeuds de raccordement (NRA) du fournisseur d’accès Alice étaient compatibles avec la TV par ADSL en mai dernier. La situation vient d’évoluer et s’améliore en même temps qu’Alice continue d’étendre son réseau à la fois dans le Nord et le Sud de la France.D’après nos informations, plus de 97 % des NRA dégroupés d’Alice gèrent l’IPTV et sont susceptibles de fournir aux abonnés une offre «triple play» complète, reposant sur l’ADSL jusqu’à 16 Méga (norme IP), la téléphonie VoIP illimitée vers les fixes partout en France, et un bouquet de 36 chaînes numériques. Pour l’instant, 7 NRA (surtout en région parisienne) ne sont pas capables de traiter les flux liés à la TV par ADSL.
Le marché de l’ADSL et des fournisseurs d’accès à Internet est en pleine effervescence : les filiales françaises d’AOL et de Tele2 sont à vendre.La guerre des prix, des débits et des services que se livrent les opérateurs ADSL fait de nouvelles victimes. Les opérateurs AOL France et Tele2 France pourraient, en effet, être cédés dans les mois à venir à des FAI concurrents, bien heureux d’éliminer un adversaire et de récupérer ses infrastructures (clients, réseau, ressources humaines).Le très sérieux journal Les Echos annonce ainsi que Neuf Cegetel est en négociations avancées avec Tele2 pour racheter la filiale française du groupe suédois de télécoms. Malgré l’annonce de l’arrivée du dégroupage total et de la TV par ADSL, Tele2 traverse depuis plusieurs mois une période difficile. Les offensives commerciales et les innovations technologiques d’Orange, Free et Neuf Cegetel ont réduit considérablement les marges de manoeuvre de Tele2. D’un certain point de vue, ce rachat est logique puisque Tele2 France exploite déjà le réseau degroupé Neuf Cegetel. D’autres arguments justifieraient cette acquisition. Neuf Cegetel ajouterait les 300.000 clients ADSL de Tele2 à son compteur et revenir à la hauteur de Free, qui occupe pour l’instant le rang de premier opérateur ADSL alternatif avec 1,6 millions d’abonnés. De même, Neuf Cegetel pourrait mettre la main sur le portefeuille d’abonnés Tele2 aux services de téléphonie fixe et mobile. Enfin, Tele2 aurait consenti à baisser son prix de 500 à 400 millions d’euros pour faciliter la transaction.
La fracture numérique n’est pas une fatalité : Neuf Cegetel et d’autres opérateurs proposent aussi le haut-débit en dégroupage total dans des petites communes.Neuf Cegetel étend son réseau dégroupé et peut désormais distribuer ses offres ADSL dans 683 communes supplémentaires grâce aux accords signés dans le cadre des Délégations de Service Public (DSP) de l’Oise, du Loiret, des Pyrénées Atlantiques et de l’Alsace.L’engagement des collectivités locales dans la mise en place d’infrastructures permet ainsi de commercialiser des forfaits ADSL, non plus dans les seules grandes agglomérations, mais dans de plus petites communes jusqu’alors privées de concurrence et de services à forte valeur ajoutée tels que la téléphonie VoIP illimitée ou encore la Tv par ADSL. Neuf Cegetel annonce par exemple que 450 des nouvelles communes ouvertes à l’ADSL dégroupé comptent moins de 1000 habitants et près de 300 moins de 500 habitants. De son côté, Free s’appuie sur le réseau Très Haut Débit qui se met en place dans le Limousin et prévoit la commercialisation de son offre dégroupée pour le troisième trimestre 2006. Des informations sur le compte-rendu de la réunion entre les collectivités locales, les prestataires qui construisent le réseau et enfin les FAI qui l’exploiteront sont disponibles sur le blog de David Darroussin.
AOL annonce à son tour sa télévision par ADSL. Au programme, la gestion de la haute définition (HD), de l’enregistrement numérique et un Media Center pour relier la TV au PC.AOL n’aura pas attendu longtemps avant de répliquer à Club Internet et Tele2, qui viennent tout juste d’annoncer leur service de télévision par ADSL (IP-TV). Bon dernier dans cette course aux services et aux offres «triple play», AOL mise sur son positionnement axé sur la qualité pour se différencier des autres FAI. L’opérateur invite ses actuels et futurs abonnés à «regarder la télé d’une autre façon». C’est dans cet esprit qu’AOL a sélectionné le décodeur NetGem. Résolument tourné vers l’avenir, il gère le format MPEG-4 et la haute définition (HD), la TNT, l'enregistrement numérique et fait également office de Media Center. Le terminal d’AOL permettra la réception de plus d’une trentaine de chaînes dont les 18 chaînes gratuites de la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Des bouquets centrés autour des thèmes du cinéma, du sport, de la musique et de la découverte seront accessibles en option, tout comme certaines chaînes à la carte (programmes adultes). Un disque dur de 40 Go est embarqué dans le décodeur pour supporter la fonction d’enregistrement numérique proposé par AOL. Jusqu’à 20 heures de programmes pourront être stockés, immédiatement ou en différé. Des fonctions avancées telles que le contrôle du direct ont été prévues pour que le spectateur puisse profiter de la TV comme il l’entend (pause et reprise du programme à la seconde où il a été interrompu par exemple). Dédié à la TV, le décodeur numérique se branchera naturellement entre le téléviseur et l’AOLBox. Véritable passerelle entre la télévision et l’ordinateur, l’interface utilisateur «Media Center» permettra aux abonnés de gérer et de visionner leurs contenus numériques stockés sur PC. Ce nouveau service s’inspire des succès enregistrés par Free et Neuf avec leurs interfaces respectives, et prend le contre-pied des récentes offres de Club Internet et Tele2 qui ont choisi de ne pas relier la TV au PC de l’internaute. Bref, avec ce système, le salon se transforme en véritable centre multimédia au sein duquel les services AOL (AOL photos, AOL radio...) seront également accessibles via la télévision. Idéal par exemple pour les abonnés qui souhaitent importer leurs photos en ligne pour les regarder sur leur TV. Par ailleurs, un guide électronique des programmes (EPG) fournira toutes les informations détaillant les programmes et sera également utilisé pour la gestion «en un clic» des enregistrements et la programmation d’alertes. La sécurité n’est pas oubliée : le contrôle parental et le verrouillage des programmes pourront être rapidement mis en oeuvre.
Les fournisseurs d’accès à Internet s’orientent vers la téléphonie hybride GSM / WiFi pour compléter leurs offres ADSL. Le «quadri-play» pointe à l’horizon.La convergence numérique n’est plus un mythe depuis quelques années déjà. Les FAI intègrent bien souvent la téléphonie illimitée VoIP et la télévision par ADSL dans leurs offres ADSL. La suite logique du processus de concentration des services télécoms place donc naturellement la téléphonie mobile au centre des enjeux et des stratégies de développement des opérateurs.Bien évidemment, les premières annonces ont d’ores et déjà été faites. Fort de ses affinités avec SFR, Neuf a dégainé le premier avec le lancement de son téléphone hybride GSM / WiFi «Twin» et de ses forfaits de communication Neuf Mobile. Ce combiné permet aux abonnés de téléphoner via le réseau GSM de leur opérateur classique, mais également via le réseau de points d’accès WiFi de Neuf Cegetel. Dans ce cas, l’internaute bénéficie automatiquement des avantages de son forfait VoIP de communications illimitées en France et vers 31 pays, ainsi que de tarifs compétitifs vers toutes les autres destinations.Le «quadri-play» est une réelle aubaine pour les abonnés à la fois consommateurs de haut-débit et de téléphonie fixe ou mobile. Orange l’a bien compris et adapte également sa stratégie avec la commercialisation en septembre prochain de son combiné «Unik». Basé sur une architecture hybride, ce terminal nomade se connectera automatiquement sur le réseau WiFi de la LiveBox chez l’abonné qui profitera d’appels illimités vers les fixes et les mobiles Orange. A l’extérieur, Unik fonctionnera de manière classique sur le réseau GSM. C’est le temps des grandes manoeuvres pour les FAI. A défaut d’accord avec les opérateurs GSM ou MVNO (opérateurs virtuels de téléphonie mobile), Free semble s’orienter vers la solution WiFi pour contrecarrer les projets de ses principaux concurrents. La nouvelle Freebox HD et des investissements conséquents pour étendre son réseau seront sans doute les bases de la contre-offensive de Free. Le maillage de centaines de milliers de Freebox pourrait à terme constituer un réseau assez dense pour les freenautes équipés d’un combiné compatible WiFi.
Les opérateurs télécoms valident des mesures en faveur des abonnés mais rechignent sur la portabilité du numéro et la gratuité du temps d’attente des hotlines. Dans le secteur des télécommunications (ADSL, câble, fixe, mobile), les relations entre fournisseurs et abonnés semblent s’améliorer. Après l’intervention du Gouvernement l’année dernière, les négociations pour améliorer la définition des obligations liant les opérateurs télécoms et leurs clients produisent de nouveaux résultats. Ainsi, lors de la réunion du Conseil National de la Consommation (CNC) le 23 juin dernier, les associations de consommateurs ont obtenu 3 concessions des opérateurs de communication électronique.Les représentants du secteur des télécoms, la Direction des Fraudes (DGCCRF) et les associations de consommateurs qui composent le CNC sont parvenus à un compromis sur 3 points. Premièrement, le client pourra résilier sans frais son contrat dans un délai de deux mois, si l'une ou l'ensemble des caractéristiques essentielles de l'offre est indisponible. Concrètement, si la box ou le modem internet ne marchent pas au bout de 2 mois, l’abonné pourra dénoncer son contrat avec son fournisseur d'accès, et être remboursé des sommes injustement perçues par le FAI incapable de fournir un service adéquat en échange. Deuxièmement, l’opérateur devra définir précisément, gratuitement et systématiquement les options que le client aura souscrit. Et enfin troisièmement, les publicités seront davantage encadrées, notamment en ce qui concernent les offres exceptionnelles. Ainsi, le tarif normal devra dorénavant figurer dans le corps de la publicité (même dans le cas d’offres promotionnelles) pour ne pas induire le consommateur en erreur. De même, les limitations de la téléphonie illimitée (numéros, réseaux ou horaires par exemple) devront également être clairement présentées.
L’opérateur ADSL Alice propose un combiné sans fil qui supporte le réseau téléphonie classique et le protocole VoIP.Le succès des offres multiservices incluant l’ADSL et la téléphonie VoIP montre à quel point les internautes aiment communiquer et profiter des nombreux services leur permettant de rester en contact. Le dégroupage total, la Voix sur IP et les communications illimitées modifient le comportement des internautes qui passent désormais beaucoup de temps à téléphoner par Internet plutôt que via le réseau traditionnel. Pour s’adapter à ce nouveau mode de fonctionnement, le fournisseur d’accès à Internet Alice commercialisera, dès le 4 juillet, son nouveau téléphone baptisé AlicePhone.L’AlicePhone vise à fournir aux abonnés d’Alice un outil simple pour jouir pleinement de tous les avantages et les services que le fournisseur d’accès propose dans son offre ADSL comprenant la téléphonie VoIP. Estampillé DECT (Digital European Cordless Telephone) et compatible avec la téléphonie par ADSL, l’AlicePhone est recommandé pour une utilisation conjointe avec l’AliceBox puisqu’il permet d’accéder facilement, via son menu de navigation, à l’ensemble des services téléphoniques inclus dans l’offre AliceBox. Le combiné rassemble par ailleurs des fonctionnalités convergentes avec le monde des mobiles. L’utilisateur peut ainsi envoyer et recevoir des SMS ou bien copier le répertoire de son portable en quelques secondes vers l’AlicePhone, grâce au lecteur de carte SIM.
Fon, la plus grande communauté WiFi du monde, se donne les moyens de son ambition et se dote d’une structure plus solide pour soutenir son développement.Branle-bas de combat chez FON ! Après avoir bénéficiée du soutien de Skype ou Google et misée sur un partenariat avec Neuf Cegetel, la communauté FON se renforce encore. Cette consolidation va passer par la mise en place d’un triple niveau d’utilisateurs et par la commercialisation d’un million de routeurs sans fil Linksys, vendus au prix de 5 euros.Naturellement constitué par les membres de sa communauté qui partagent leur connexion internet, le réseau de FON a besoin d’un coup de pouce pour se structurer et accentuer son utilité et sa crédibilité. Le développement de l’infrastructure va donc désormais s’appuyer sur la campagne à 2 volets que vient de lancer FON. Ainsi, un million de routeurs sans fil Linksys spécialement modifiés vont être distribués par FON au prix très intéressant de 5 euros (valeur réelle + de 70 euros) aux internautes qui acceptent de rejoindre la communauté, et de partager avec celle-ci leur connexion WiFi pendant au moins 12 mois. L’objectif est de tripler le nombre de «foneros» d’ici la fin de l’année (150.000) et atteindre la barre symbolique du million dès la fin 2007.Mais, l’opération de FON ne s’arrête pas là. Afin de séduire un maximum d’internautes, la communauté s’enrichit également d’un système de rémunération de la bande passante WiFi mise à disposition. Trois niveaux de «foneros» font donc leur apparition :
Le fournisseur d’accès à l’ADSL Alice installe de nouveaux répartiteurs dans le Nord de la France.Le réseau Telecom Italia bouge. Après le Sud, c’est au tour du Nord de l’Hexagone, et plus particulièrement des départements 59 et 62, de bénéficier du dégroupage total d’Alice et de son offre ADSL «Triple play». Le Pas de Calais et le Nord accueillent désormais Alice et diversifient ainsi le choix des fournisseurs d’accès et des offres ADSL qui sont accessibles pour les internautes résidant dans ces zones. Bien que les départements 59 et 62 soient loins d’être entièrement couverts par le réseau d’Alice, un certain nombre de communes à proximité immédiate d’Arras, Douai, Béthune, Carvin et Bully sont dorénavant dégroupées totalement.Supportant entre 15000 et 46000 lignes, les noeuds de raccordement fraîchement installés par Alice vont permettre aux futurs clients du FAI de surfer sur Internet haut-débit jusqu’à 16 Méga (norme IP), de bénéficier de la téléphonie VoIP illimitée vers les fixes partout en France, et de ne plus payer l’abonnement téléphonique à France Télécom tout en conservant leur numéro. Les offres degroupées d’Alice viennent ainsi concurrencer celles de Neuf Cegetel et de Free déjà commercialisées dans cette zone. Néanmoins, il est important de souligner une différence fondamentale avec Free et Neuf, puisque que les DSLAMs Alice ne sont ici pas équipés pour permettre la diffusion du service de télévision par ADSL.
Les FAI testent le dépannage à domicile pour améliorer la gestion du support technique des abonnés à l’ADSL.Des millions de clients raccordés à l’ADSL mais pas tous experts en réseau ou en informatique. Jusqu’à présent, la réponse des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à ce dilemme se limitait à une assistance par téléphone, pas toujours adaptée et efficace, et malheureusement pour l’abonné terriblement onéreuse. Les opérateurs télécoms misent aujourd'hui sur la mise en place d’un service, plus ou moins payant, d'installation-configuration-dépannage au domicile de l’abonné.Actuellement en pleine croissance, le secteur du dépannage à domicile -notamment pour l’informatique- profite lui aussi de l’engouement des français pour l’ADSL. Enfin, plus précisément des internautes qui n’arrivent pas à se connecter ! Free a créé depuis 2005 plusieurs équipes de techniciens qui se déplacent chez le client en cas de problème majeur non résolu par les moyens classiques. Tarif ? Gratuit si l’abonné n’est pas responsable de la panne (comment savoir ?) ou dans le cas contraire, l’intervention est facturée 45 euros. De son côté, Neuf estime à 8000 le nombre de déplacements à domicile prévus chaque mois. «70 % des interventions sont de l'aide à la configuration. Notre politique est de faciliter la vie de nos abonnés et ces dépannages sont gratuits» explique Armelle Balenceu, directrice des relations clients chez Neuf. Néanmoins, le fournisseur d’accès prévoit de rendre ce service payant dès la rentrée. Facturée 90 euros, la prestation du technicien sera à moitié déductible des impôts et reviendra au final à 45 euros pour l’abonné.Tout comme AOL (95 euros) et Orange (74,50 euros), Club-Internet (96 euros) propose à ses abonnés un service d'installation à domicile. Le FAI passe par un prestataire extérieur spécialisé qui dépêchera sur place un technicien, dont la mission consistera à installer le modem, paramétrer la connexion et le réseau, et éventuellement à briefer rapidement l’internaute sur l’utilisation basique d’Internet (web et email). A l’heure des offres multiples comprenant l’ADSL, la téléphonie VoIP et la TV numérique, les interventions à domicile deviennent de plus en plus indispensables pour les abonnés non initiés aux subtilités de l’informatique. «Cela concerne une minorité de nos clients, mais pour eux ce service est très important. Il lèvera un frein pour ceux qui jugent qu'Internet est trop complexe», affirme Benjamin Faveris, directeur marketing des offres chez Club Internet.
Si la fidélité est importante pour les couples, elle l’est tout autant pour les abonnés des fournisseurs d’accès à l’ADSL et au câble. Retour sur l’enquête «fidelité» menée par le Journal du Net entre septembre 2005 et mars 2006.Les classements des fournisseurs d’accès à Internet se focalisent généralement autour des prix et des débits, ou encore autour des services de téléphonie VoIP et de TV par ADSL. Le Journal du Net a eu l’excellente idée d’utiliser la fidélité des abonnés comme critère de référence pour publier une étude originale et assez révélatrice.Les abonnés davantage fidèlesLe dynamisme de la concurrence, la guerre des prix et des services, mais aussi l’extension du dégroupage favorisent indubitablement l'infidélité des abonnés vis à vis des fournisseurs ADSL ou des cablo-opérateurs. Le baromètre publié par le Journal du Net repose sur une comparaison révélant l’évolution de la fidélité -et des causes de départ- des abonnés par rapport à leur FAI entre septembre 2005 et mars 2006. La première tendance générale qui se dégage est le faible nombre de résiliations réellement effectuées par rapport aux annonces prévisionnelles des abonnés en 2005 : 36 % ont déclarés vouloir quitter leur FAI à cette époque mais seulement 13 % sont depuis concrètement passés à l’acte. D’ailleurs, cette situation se confirme puisque l’on note que la part des internautes qui pensent à changer de FAI diminue également entre l’automne 2005 et le printemps 2006.Les disparités entre FAI s’estompentLe taux de churn mesure globalement la perte de clientèle d’un FAI. Très variables l’année dernière, ces taux s'uniformisent désormais chez la plupart des opérateurs. Des différences persistent encore naturellement mais elles ont tendance à se réduire. Ainsi, la grande majorité des FAI ont un taux de churn qui oscille entre 30 et 40% avec comme exceptions notables Free et Numericable, respectivement en haut et en bas de ce classement. Free affiche le taux de churn le plus bas avec 24% mais ce dernier a augmenté de 16 points en 6 mois, tandis que celui de Numericable passe de 58 à 48%. A noter que le taux de Wanadoo/Orange va dans le sens opposé à celui de Free et s’améliore en baissant de 46 à 34 %.Les causes d'infidélitéPourquoi les abonnés décident-ils de résilier leur forfait ? Les principales raisons avancées par les internautes sont le prix, la piètre qualité du service client et le manque de fiabilité de la connexion. Là encore, bien que les causes soient similaires à celles décrites en septembre 2005, on remarque une évolution notable dans les résultats. En effet, la part des abonnés qui résilient en invoquant le coût trop élevé de leur forfait passe de 60 à 50%. Wanadoo/Orange est très largement perçu comme le FAI le plus cher, alors que Free, Alice et Neuf Cegetel bénéficient d’une image plus compétitive en terme de tarifs. De leur côté, la qualité du service client (39% en 2005 => 48% en 2006) et de la connexion deviennent des critères de plus en plus cités comme motifs de départ ( 22 en 2005 => 37 % en 2006). Au final, même si le prix demeure un facteur essentiel pour les abonnés, ils mettent dorénavant la qualité de service davantage au centre de leurs préoccupations et de leur relation avec l’opérateur. Ainsi, Numéricable, Alice et Free sont les fournisseurs chez qui les abonnés résilient en priorité pour cause de mauvaise qualité du service client. Dans cette catégorie, Wanadoo/Orange, Tele2 et AOL tirent mieux leur épingle du jeu avec un taux de départ plus faible.L’alternative FreeA la question «Si vous résiliez votre forfait, chez quel FAI vous abonneriez-vous en priorité ?», Free est de loin la réponse la plus souvent citée. Néanmoins, même si l’opérateur reste l’alternative la plus populaire chez les internautes, force est de constater que cette position est de plus en plus menacée. La part d’abonnés prêts à résilier leur forfait pour partir chez Free est passée de 44 à 24 % soit une dégringolade de 20 points en 6 mois ! En revanche, Wanadoo/Orange revient en force et dépasse désormais les autres principaux opérateurs alternatifs comme Neuf ou Alice.
L’institut de mesure d’audience des médias, Médiamétrie, tire le bilan de 10 ans d’Internet en France. Au menu, le succès, la croissance mais aussi la fracture numérique.L’engouement de la France pour la «Grande Toile» ne se dément pas, bien au contraire. Flashback sur une histoire d'amour qui débute en 1996. A cette époque, à peine 100.000 français se connectaient à Internet contre près de 10 millions aujourd’hui ! Les chiffres parlent d’eux-même : en 10 ans, le nombre de foyers équipés pour surfer sur Internet a été multiplié par 100. Au coeur de cette décennie de croissance, deux périodes spécifiques peuvent être distinguées. Tout d’abord, entre 1996 et 2000, Internet progresse régulièrement en vitesse de croisière pour atteindre 1,5 millions fin 1999. C’est l’époque du bas-débit et des modems 56k qui fredonnent leurs mélodies stridentes.... Avec le nouveau millénaire, Internet explose grâce à l’ADSL et au câble qui envahissent rapidement les foyers de plus au plus «accro» à ce nouveau média regorgeant de services et d’informations. Dès 2002, 25% de la population surfe sur le web, mais aujourd'hui c’est plus de la moitié de l’Hexagone qui se connecte régulièrement, essentiellement via le haut-débit.Médiamétrie rappelle dans son étude que la croissance fulgurante de certains sites est étroitement liée à la montée en puissance d’Internet, qui s’impose davantage encore comme le média des médias. Les plus belles réussites concernent surtout les blogs (Blogger ou CanalBlog), les sites d’information (WikiPédia, Mappy) ou encore les sites d’actualité (01net, L’internaute, Allocine, aufeminin). A l’inverse, d’autres sites très présents il y a quelques années tendent à disparaître en 2006 : Netscape ou le moteur Altavista s'essoufflent rapidement.
La mise en service de répartiteurs ADSL par France Telecom va être repoussée de plusieurs mois dans certains départements.Plusieurs départements de Métropole et d’Outre-Mer devront patienter jusqu’à l’automne 2006, voire jusqu’au printemps 2007, pour bénéficier des équipements ADSL initialement prévus cet été. Mauvaise nouvelle pour les internautes qui attendent le haut-débit et qui pensaient enfin voir le bout du tunnel...La Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont les zones les moins touchées par les reports d’installation de DSLAMs. Initialement prévus en juin, la plupart des équipements devraient être activés au plus tard au mois d’Août. L’Hexagone est plus sévèrement touché par cette situation. Plusieurs DSLAMs situés dans les départements de la Marne (51) et de la Moselle (57) ne seront pas activés avant octobre et novembre 2006. Plus à l’Ouest et dans le Centre, la situation est beaucoup plus grave. De nombreux habitants de La Manche (50), de l’Eure (27) et de la Creuse (23) devront encore patienter jusqu’en mars 2007 avant de goûter aux joies de l’ADSL. Le triste record du répartiteur le plus retardé revenant à celui de La Chaussée Saint-Victor dans le Loir et Cher (41). Annoncé pour octobre, il ne serait mis en service qu'en juin....2007.Pourquoi l’installation de ces DSLAMs par France Telecom est-elle différée de plusieurs mois ? Bien que fréquents, les reports ne sont généralement pas aussi importants et se chiffrent d’habitude plus en jours qu'en mois. Un élément de réponse se trouve vraisemblablement du côté du cahier des charges que France Telecom doit respecter dans le cadre de la Charte des Départements Innovants. D’une part, l’opérateur historique s’est en effet engagé à fournir, avant la fin de l’année, un certain nombre de répartiteurs ADSL aux départements qui souhaitent améliorer la couverture haut-débit de leur population. D’autre part, on remarque que la plupart des DSLAMs -dont l’activation est reportée- sont situés dans des départements qui n’ont pas signé cette charte.
La stratégie de développement de Free repose en partie sur l’exploitation de sa licence Wimax, menacée par la plainte de Neuf Cegetel. Une décision judiciaire cruciale devrait clarifier la situation dans quelques jours.Le fournisseur d’accès à Internet Free attend avec impatience le jugement du Conseil d’Etat - la plus haute juridiction française – qui doit statuer le 3 juillet sur la plainte déposée par Neuf Cegetel. Initié en janvier 2006, cet épisode judiciaire a pour origine l’unique licence nationale d’exploitation du Wimax (réseau haut-débit par onde hertzienne) possédée par Free.Neuf Cegetel conteste donc la validité de la licence Wimax et son argumentation repose essentiellement sur deux points : l’abus supposé de position dominante de Free qui est pour l’instant le seul FAI à posséder une licence, et enfin l’illégalité présumée de la transaction de rachat qui ne serait qu’une «une cession de licence déguisée et frauduleuse». Selon le journal Les Echos, la commissaire du gouvernement au Conseil d’Etat, Emmanuelle Prada Bordenave, a recommandé aux juges du Conseil d’Etat de rejeter les arguments de Neuf Cegetel. Bien que la décision ne soit pas encore entérinée, Free bénéficie déjà d’un soutien de poids, étant donné que les avis de recommandation du Gouvernement sont largement suivis.
L’ADSL vit actuellement ses «Trente Glorieuses». Technologie phare du développement d’Internet haut-débit en France, la situation de l’ADSL va-t-elle perdurer, notamment face à la montée en puissance de la fibre optique ?Les FAI peuvent-ils rentabiliser les investissements colossaux que nécessitent les offres ADSL en les revendant à des prix planchers ? Les débits proposés par l’ADSL seront-ils suffisants pour supporter les nouveaux usages d’Internet, gourmands en bande passante ? Deux événements distincts sont à l’origine de ces interrogations. Premièrement, selon le cabinet d’études américain Forrester, les offres ADSL multiservices pourraient se transformer en «suicide financier» pour les fournisseurs d’accès. Les opérateurs télécoms multiplient les investissements techniques et publicitaires pour séduire les internautes qui sont certes prêts à payer un forfait Internet mensuel à 30 euros, mais qui ne sont pas forcément enclin à payer des services supplémentaires, comme les bouquets de chaînes télé ou la vidéo à la demande. Bref, à terme, les offres «Triple play» pourraient s’apparenter à un mirage, une utopie où les FAI dépenseraient plus d’argent qu’ils n’en gagneraient.Hasard du calendrier ou non, au moment même où certains craignent pour l’avenir de l’ADSL, Orange annonce la commercialisation d’une offre Très Haut Débit à 100 Mbits pour septembre 2006. La fibre optique (FTTH – Fiber To The Home) cumule les points positifs face à la vieillissante technologie ADSL (fil de cuivre), qui atteint désormais ses limites en termes de débit mais surtout de portée et de fiabilité des connexions. Spécialement conçue pour le transport des données numériques via la lumière, la fibre optique n’est pas sujette aux problèmes d’atténuation ni de distance avec les noeuds de raccordement. Avec ses débits symétriques jusqu’à 100Mbits, la bande passante de la fibre optique ne sature pas en cas d’utilisation simultanée de plusieurs services Internet (web, TV Haute Définition ou encore téléphonie VoIP et visiophonie). C’est d’ailleurs le cheval de bataille d’Orange qui anticipe la démocratisation des nouveaux usages d’Internet, grâce à la mise ne place aujourd’hui de la fibre optique domestique. TV Haute définition, visiophonie qualité DVD ou encore téléchargement immédiat, les internautes souhaiteront à l’avenir pouvoir profiter simultanément de tous ces services sans se soucier de la quantité de bande passante disponible.
L’opérateur télécom Tele2 rejoint le club des fournisseurs d’accès à Internet proposant le dégroupage total et la télévision par ADSL.Quelques jours après l’annonce de Club-Internet, Tele2 lance son offre de télévision numérique par ADSL. L’opérateur profite de cette occasion pour faire d’une pierre deux coups et propose désormais aussi le dégroupage total à ses abonnés. Tele2 comble enfin une partie de son retard face à ses concurrents, et devance AOL qui se retrouve dernier de la classe en matière d’offre multiservices.Composé d’une cinquantaine de chaînes, le service «Tele2 TV» sera diffusé à partir d’un décodeur numérique fabriqué par la firme NetGem. 34 chaînes sont comprises dans le bouquet basique (dont celles de la TNT) et une quinzaine de chaînes sont disponibles en option payante. Néanmoins, si le terminal NetBox est équipé pour recevoir la télévision numérique terrestre et les flux MPEG-2, il ne gère pas la Haute Définition ni le MPEG-4. L’utilisateur ne bénéficiera pas non plus d’une interface, de la fonction d’enregistrement numérique sur disque dur, ni même de la possibilité de se connecter en WiFi. L’offre «Tele2 TV» n’est pas techniquement comparable à celle des autres opérateurs. Tele2 ne s’aligne pas non plus commercialement puisque le service d’IP-TV sera facturé 6 euros par mois. Les abonnés Tele2 peuvent dorénavant souscrire à «La ligne Tele2» correspondant à l’option dégroupage total, qui permet aux internautes de ne plus s’acquitter de l’abonnement téléphonique France Telecom. En dégroupage total, l’abonné aura accès à l’ADSL jusqu’à 16 Mbits, aux appels illimités vers les postes fixes en France et vers 31 destinations à l'international, ainsi qu’au service de TV par ADSL pour 35,90 euros par mois. La Tele2-box (modem-routeur SpeedTouch 716) est gratuitement prêté par le fournisseur d’accès mais le WiFi demeure optionnel et payant (3 euros / mois). Petit plus pour les abonnés disposant d’une Tele2-box, ils pourront utiliser leur téléphone sur toutes les prises de leur logement et plus seulement sur celle où est branché le modem. A noter que l’offre en dégroupage total n’est pas assujettie à une période d’engagement, mais à des frais de résiliation s’élevant à 49 euros. Une promotion de lancement est prévue par Tele2 qui offre un mois d’abonnement jusqu’au 30 juillet, ainsi que les frais de résiliation de l’ancien FAI de l’abonné.
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