La fibre optique et le WiFi compléteront l’ADSL d’ici 2010 pour offrir aux parisiens un débit Internet jusqu’à 100Mbits.L’avenir se prépare aujourd’hui. C’est en quelque sorte le mot d’ordre de la mairie de Paris qui veut équiper la capitale en très haut-débit d’ici 2010. A l’occasion d’une conférence de presse, Bertrand Delanoë a annoncé vouloir faire de Paris «la ville la plus connectée du monde». Un pari ambitieux qui s’appuie sur un projet crédible baptisé Paris Ville Numérique.
Comment déployer un coûteux réseau en fibre optique de 10000 kilomètres dans une ville de 2 millions d’habitants sans transformer la cité en gigantesque chantier de luxe ? La mise en service du très haut-débit n’est pas une mince affaire, que ce soit pour les travaux ou pour le financement. Le projet parisien semble avoir été bien pensé à ces niveaux. Pour éviter l’écueil des travaux et des tranchées en pleine rue, la fibre jusqu’aux immeubles (Fiber To The Building-FTTB) ou jusque chez l’abonné (Fiber To The Home-FTTH) passera essentiellement par les souterrains et le réseau urbain d’assainissement. La mairie devrait être le moteur incitatif de ce projet qui devrait se développer notamment grâce à la baisse des redevances pour les opérateurs installant des fibres optiques. Concrètement, ces taxes seront globalement réduites de 25 % et pourront baisser de 90 % pour les 400 derniers mètres de raccordement. Pas d’informations néanmoins sur les conditions tarifaires pour les futurs abonnés ni même sur la diffusion éventuelle de contenus exploitant la puissance de la fibre optique.