La premier obstacle majeur va être sans conteste le déploiement d'antennes GSM/3G au coeur des principales agglomérations françaises. Pour respecter son obligation de couverture de 25% de la population d'ici 2012, Free va devoir installer environ 2 à 3000 antennes de son propre chef. Une fois cette première étape franchie, Free aura alors le droit de s'appuyer sur les accords d'itinérance qu'il aura signés pour louer les infrastructures d'Orange, SFR et Bouygues Télécom.
Iliad - la maison mère de Free - dispose d'une large trésorerie pour financer son réseau, et des partenariats industriels ont déjà été validés avec les équipementiers Alcatel et Nokia. Le problème est essentiellement lié à la difficulté d'obtenir une autorisation pour installer les antennes en zone dense.
Face à la pression des associations comme les "Robins des toits", ou face aux riverains (et donc des électeurs), les "municipalités sont de plus en plus réticentes voire totalement opposées à ces aménagements" souligne le site Reseaux-telecoms.
Un spécialiste de la Ville de Paris renchérit en indiquant qu'"actuellement, il faut compter au moins 18 mois entre la demande pour une nouvelle antenne et son installation". Entre les bâtiments classés et les autorisations des différents intervenants, la direction de Free Mobile est donc confrontée à un véritable parcours du combattant pour implanter ses relais.
L'horloge tourne donc. D'autant que selon la Mairie de Paris, aucune demande d'installation émanant de Free n'a été enregistrée pour l'instant. L'opérateur se désinteresserait-il de Paris ou miserait-il sur d'autres solutions ? Certains évoquent l'expérimentation de micro-stations plus petites et moins puissantes, ou encore le recours à la technologie FemTocell pour faire transiter les flux GSM/3G par les Freebox (via l'ADSL et la fibre optique donc).