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Depuis 2006, François Le Gall suit l'évolution du secteur des télécoms aussi bien sur les aspects techniques (déploiement des réseaux ADSL, fibre, 4G, 5G...) que sur les questions commerciales (nouvelles box, évolution des offres, promotions....). Après plusieurs années en tant que rédacteur web, François est désormais chef de produit, et se concentre davantage sur la stratégie de développement des sites Ariase.com et Degrouptest.com.
Le comparatif des tarifs de la téléphonie Voix sur IP (VoIP) du site web Ariase a été mis à jour.Parmi tous les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), il est difficile pour les internautes de choisir une offre ADSL «sur mesure» adaptée à leurs besoins. Ariase met gratuitement à disposition un comparatif des coûts de la téléphonie Voix sur IP (VoIP). Toutes les informations relatives aux prix des communications en France, vers l’étranger ou vers les modems «box» des opérateurs alternatifs sont regroupées sur une seule page. Les tarifs des communications vers les téléphones mobiles sont également présentés en fonction de la période (heures pleines – heures creuses) et précisent les éventuels coûts de mise en relation.De nombreux fournisseurs d’accès proposent un service d’appels illimités vers les postes fixes partout en France et vers plusieurs dizaines de destinations internationales. Néanmoins, les offres divergent fortement d’un opérateur à l’autre. Alors que certains FAI proposent des appels gratuits vers tous les fixes y compris vers les lignes dégroupées, d’autres opérateurs continuent de facturer la VoIP avec des tarifs plus élevés que la téléphonie classique. Enfin, selon les habitudes de consommation des internautes, on remarque que de substantielles économies peuvent être réalisées en fonction de l’opérateur ADSL, notamment pour les appels internationaux et vers les mobiles.
Après l’annonce, les détails. La TV via ADSL d’AOL sera commercialisée début Septembre pour 6 euros par mois. Le fournisseur d’accès se positionne différemment en jouant sur le prix.Le fournisseur d’accès AOL vient d’annoncer les modalités précises de son offre de TV par ADSL. Peu de surprises au rendez-vous. L’offre comprend une trentaine de chaînes plus celles de la télévision numérique terrestre (TNT) et inclut des packs thématiques payants. La distinction vient plutôt du tarif : les abonnés AOL pourront surfer en haut-débit et profiter de la TV numérique pour 25,90 euros.Les premiers détails du service IPTV étaient connus depuis fin juin. Côté technique, pas de changements : le décodeur NetGem HD, gérant le format Mpeg 4, est bien au rendez-vous avec ses 40 Go dédiés à l’enregistrement numérique. Côté services, AOL prévoit un MediaCenter pour mutualiser les contenus audiovisuels entre le PC et la TV. Les services AOL (AOL photos, AOL radio...) seront également accessibles via l’interface de la télévision. Côté zapping, l’offre basique et les packs thématiques optionnels pêchent par leur manque d’originalité et d’intérêt. En complément des grandes chaînes nationales (TF1, France Télévision...), AOL a choisi RTL9, AB1, NT1, TV5MONDE, Direct 8, NRJ 12, EUROPE 2 TV, Fashion TV, Game One, BFM TV, LCP-Assemblée Nationale/Public Sénat, Escales, Liberty TV, TV8 Mont-Blanc, KTO, TFJ, Télif, Demain et Téléplaisance. Seules MTV, CNN, i>Tele et Boomerang sortent réellement du lot.
Les fournisseurs d’accès le réclamaient. Maintenant qu’ils l’ont, ils n’en veulent pas ! L’ADSL Nu ne séduit plus les opérateurs. Quelques éléments de réponse.Cachez cet ADSL «Nu» que je ne saurais voir ! Les fournisseurs d’accès seraient-ils pudiques au point de ne pas commercialiser d’offres ADSL Only à leurs clients non-dégroupés ? La question se pose au vu du manque d’enthousiasme des opérateurs alternatifs qui ne se poussent pas au portillon de France Telecom, pourtant prêt à fournir ce service depuis le 17 juillet.Baptisée «ADSL Only» ou «ADSL nu», cette offre de gros permet aux FAI de délivrer de l'ADSL sur une ligne, sans que l’abonné ait à payer un abonnement téléphonique à l’opérateur historique. Cela ressemble à du dégroupage total mais ça n’en est pas puisque la ligne appartient toujours à France Telecom. Cette solution intéresse donc ceux qui ne veulent pas maintenir une relation commerciale avec France Telecom uniquement pour un abonnement qu’ils n’utilisent pas, hormis pour accéder au haut-débit. De nombreux internautes ne passent d’ailleurs peu ou plus d’appels via le réseau commuté France Telecom et s’en remettent à la téléphonie VoIP ou aux mobiles. Selon le site 01net.com, aucun fournisseur d’accès n'a voulu souscrire à l’offre ADSL Only pour le moment. «L'offre est bel et bien disponible, mais nous n'avons pas encore de commandes», précise-t-on chez France Telecom. Ce manque d'empressement semble paradoxal, si l'on considère que l'ADSL Nu faisait partie des revendications des FAI à l'époque où le dégroupage peinait à démarrer. L'offre de revente ADSL Only étant même une des contreparties concédées par France Télécom pour avoir le droit d'augmenter son abonnement téléphonique. Le problème se situerait plutôt au niveau économique voire même stratégique. Les tarifs de l’offre de gros ADSL Nu, revendue par France Telecom aux FAI, sont de 21,50 euros HT par mois et par mois, plus 66 euros HT de frais d'accès. Pas franchement une aubaine pour les opérateurs comme le souligne Christophe Roy, directeur des affaires réglementaires de Telecom Italia France (Alice) : «Notre priorité, c'est d'étendre encore notre couverture en dégroupage total, pour fournir des offres les plus complètes possibles à nos abonnés (Internet, téléphone, TV). De toute façon, pour le moment, il n'y aurait pas de réelle rentabilité à proposer de l'accès ADSL seul, au vu des tarifs de revente de France Télécom»
Le courant porteur en ligne (CPL) attire de plus en plus de fournisseurs d’accès. Les adaptateurs sont particulièrement bien adaptés pour les offres incluant la TV par ADSL.Après Neuf, Alice, et Orange, c’est désormais Club-Internet qui mise sur le CPL pour faciliter la vie de ses abonnés. Avec les « ElectroClub », les abonnés de Club Internet peuvent désormais bénéficier immédiatement sans câblage ni rallonge, des offres ADSL de Club Internet (TV, VOIP et Internet) où que ce soit dans la maison ou l’appartement, même si tous les équipements ne se trouvent pas dans la même pièce.Club Internet s’associe au fabriquant allemand Devolo pour distribuer ces adaptateurs CPL «Plug and Play», respectant la norme 85 Mbits/seconde. Il suffit à l’abonné de raccorder la Clubinternet.box à un premier «ElectroClub» branché dans une prise électrique, puis de connecter le second de la même façon au décodeur de Club Internet qui est lui-même relié au téléviseur. Les flux d’informations transitent alors via les câbles électriques du domicile. «Nous avons constaté que bon nombre d’abonnés avaient une distance élevée entre leur prise de téléphone et leur téléviseur. Il nous a donc paru important de leur proposer cette solution, particulièrement judicieuse dans le cadre d’une offre Triple Play et qui s’inscrit dans notre politique d’accompagnement Client» remarque Marie- Christine Levet, Présidente de Club Internet / T-Online France. Les adaptateurs CPL règlent ainsi le problème de la localisation du modem, censé être proche à la fois d’une prise téléphonique, d’un téléphone et d’une télévision.
Les fournisseurs d’accès (FAI) Neuf Cegetel et Free reprennent de plus belle l’extension de leurs réseaux respectifs. Objectif : engranger le plus de nouveaux abonnés ADSL en Septembre.On peut retourner le problème dans tous les sens mais de toutes les stratégies de développement possibles, seule la mise en service de DSLAMs dégroupés dans de nouvelles communes peut assurer, à terme, la croissance commerciale d’un opérateur. Neuf Cegetel semble appliquer à la lettre cette stratégie en étendant rapidement son réseau, comme nous le remarquons depuis quelques jours. La nouveauté vient cette fois-ci de Free qui semble relancer la machine à dégrouper. Qui sera le premier opérateur alternatif en France à la rentrée ? Si Free est en tête du classement pour l’ADSL dégroupé, il y a fort à parier que Neuf Cegetel (1er opérateur alternatif de téléphonie) souhaite le détrôner. En effet, les opérations de dégroupage s’accélèrent pour Neuf qui active des DSLAMs à tout va. Après la vingtaine d’équipements déclarés hier, c’est une nouvelle vague qui déferle sur la France : Mont de Marsan et Dax(40), Limoges (87), Clermont-Ferrand et Riom (63), Cholet (49), Brive la Gaillarde (19), Vichy (03), Draguignan, Frejus et Sainte Maxime (83), Albertville (73), Coulommiers (77) ou encore Aix en Provence (13). La liste est longue et couvre quasiment toutes les régions de l’Hexagone. Neuf Cegetel complète au plus vite son réseau pour accueillir d’ici la fin de l’année la cohorte d’internautes qui rêvent de «triple play» et de dégroupage total.Après plusieurs semaines au ralenti, le réseau dégroupé de Free s’anime de nouveau. Selon le site de Francois04, plus d’une douzaine de DSLAMs ont répondu aux pings ces 3 derniers jours. Citons notamment ceux de Rambouillet, Paris, Tours, Chartres et la périphérie de Nantes et de Bordeaux. D’autres équipements sont aussi récemment passés du stade de «déclarés» à celui d’«actifs», essentiellement sur Paris et en Ile de France. Free semble donc réagir aux mouvements de ses principaux concurrents. Désormais moins focalisé sur le lancement sa Freebox HD, l’opérateur repart à l’attaque et vise le cap des 2 millions d’abonnés pour la fin de l’année.
L’extension rapide du réseau degroupé de Neuf Cegetel se confirme. Les équipements ADSL du fournisseur d’accès alternatif poussent comme des champignons partout dans l’Hexagone.Pas de crème solaire ou de barbecue pour les équipes de Neuf Cegetel. Au menu, DSLAMs et ADSL en dégroupage total ! L’offensive est clairement lancée sur 2 fronts : les collectivités locales ayant signées des accords de délégation de service public, et les communes à fort potentiel.Ces derniers jours ont été productifs chez Neuf Cegetel qui vient de mettre en service plus d’une vingtaine de DSLAMs sur tout le territoire. On remarque que les Pyrénées-Atlantiques (64) bénéficient pleinement de l’accord signé avec LD Collectivités pour la construction et l’exploitation d’un réseau ADSL couvrant tout le département. Ainsi, une fournée de nouveaux équipements ont été activés dans plusieurs petites communes comme Gan, Geronce, Urrugne Bidart ou encore Morlaas. Neuf Cegetel ne met pas pour autant tous ses oeufs dans le même panier. L’opérateur continue de développer son réseau partout en France et ouvre des DSLAMs dégroupés simultanément à Vendôme (Dept 41), Saint Quentin (02), Villeneuve sur Lot (47), Luneville (54), Charleveille Mezières (08), Le Creusot (71), Loos en Gohelle (62) ou encore Langon (33). L’ensemble de ces récents DSLAMs représente un potentiel de plus de 100 000 lignes.
Neuf Cegetel, Free et Tele2 ont conclu avec France Telecom un accord sur la revente de l’abonnement téléphonique. Pour les internautes, les jeux du «Qui fait quoi ?» et du «A qui je paie çà ?» se terminent enfin.Les internautes croulent sous les factures ! L’abonnement France Telecom, les communications téléphoniques, l’ADSL, le mobile....La multiplication des prestataires ne facilite pas la tâche du consommateur qui souhaite, tout comme les fournisseurs d’accès (FAI), regrouper sous une seule bannière l’ensemble de ses dépenses liées aux télécommunications. Grâce à un consensus avec l’opérateur historique, Neuf Cegetel, Free et Tele2 pourront désormais revendre sous leur marque l’abonnement téléphonique via une facture unique.Selon le journal Les Echos, plusieurs opérateurs alternatifs viennent d’accepter l’offre de France Telecom sur la revente de l’abonnement téléphonique. Sous la pression conjointe de l’ARCEP (autorité de régulation des télécommunications) et du Conseil de la Concurrence, France Telecom a fait un effort pour rendre «acceptable» l’offre de revente de gros de l’abonnement. Cette annonce intervient dans le contexte de dérégulation du marché et fait finalement suite à la plainte lancée ne mars par Tele2. Ce dernier estimait que «depuis plusieurs années, France Télécom a fait de l’abonnement une source confortable de revenus qui, n’étant soumise jusqu'ici à aucune concurrence, a pu augmenter très fortement au cours des dernières années, sans possibilité pour les consommateurs de se retourner vers une offre alternative». Suite à une décision de l’ARCEP, France Telecom avait publié une proposition de vente en gros, mais le niveau alors atteint, proche du prix de détail, ne permettait pas l’émergence d’offres concurrentes économiquement viables.
Alice déploie un peu plus son réseau ADSL en dégroupant plusieurs nouvelles zones dans le Sud et commercialise en option un forfait de téléphonie VoIP à l’international et vers les mobiles.Extension du réseau et développement des services. La stratégie est simple et a déjà fait ses preuves. Le fournisseur d’accès ADSL Alice (Telecom Italia) vient de raccorder à son réseau dégroupé les villes d’Antibes, Menton, Juan-les-pins et un nouveau quartier de Cannes. Le FAI renforce ainsi sa couverture haut-débit dans dans le département des Alpes Maritimes (06). Parallèlement, Alice lance "Alice Monde" : un forfait de communications internationales en option payante.D’une capacité de près de 100 000 lignes, ces nouveaux DSLAMs ADSL vont permettre à l’opérateur alternatif de renforcer sa présence sur la «Riviera». Le dégroupage de cette zone va en effet relancer la concurrence entre les FAI proposant le dégroupage total et des offres multiservices «Triple play» (ADSL, téléphonie VoIP, télévision). Jusqu’à présent contrôlé par Free, Neuf Cegetel et Club-Internet, le marché de l’ADSL dégroupé près de Cannes devrait être dynamisé avec l’arrivée d’Alice. Un plus grand choix de forfaits Internet est maintenant proposé aux internautes, avec notamment le «pack» à 29,90 euros par mois d’Alice comprenant l’ADSL, la téléphonie VoIP illimitée en France, la ligne téléphonique et la TV incluant une quarantaine de chaînes numériques. Avec le lancement de son «Option Monde», Alice étoffe sa gamme et se démarque radicalement de la stratégie communément adoptée par l’ensemble des fournisseurs d’accès. Alors que plusieurs dizaines de destinations sont intégrées nativement dans les offres ADSL de base des FAI, Alice choisit de mettre en option payante sa téléphonie VoIP vers l’étranger. Pour 9,95 euros par mois, les abonnés Alice pourront passer des appels de manière illimitée vers les téléphones fixes d’Europe et d’Amérique du nord (27 pays), mais aussi téléphoner une heure par mois vers les postes fixes du reste du monde (167 destinations) ainsi que vers tous les mobiles en France. Les abonnés pourront activer ou désactiver leur option "Alice Monde" en toute liberté depuis leur «espace abonnés» ou sur simple demande. L’option est sans engagement et son arrêt sera effectif sur la facture suivante dans un délai de 7 jours.
Après l’annonce de son service de télévision par ADSL, AOL France devrait bientôt tester son service de vidéos à la demande, adapté de l’offre In2TV déjà présente aux USA.Le fournisseur d’accès à Internet (FAI) AOL mise sur sa TV par ADSL pour améliorer son offre haut-débit. Après avoir annoncé tardivement son service IPTV, AOL n’ pas le droit à l’erreur s’il souhaite suivre les autres opérateurs sur le terrain des forfaits «triple play». La vidéo à la demande (VoD) pourrait être l’élément déterminant pour se démarquer de la concurrence.AOL va lancer d'ici à la fin du mois les premières expérimentations techniques pour sa future offre de VoD. AOL souhaite adapter en France l'offre In2TV, actuellement disponible pour tous aux Etats-Unis sur le portail d'AOL. Ce service gratuit, et financé par la publicité, permet de visionner plus de 4 800 épisodes d'une centaine de séries TV des années 70, 80, 90 voire plus récentes, classées en 6 catégories : comédie, animation, drame, action, classique et super héros. L’idée est de reprendre l’exemple américain et de le transposer en France en proposant une offre moins riche, mais composée avec des contenus spécifiques au marché français. AOL devrait être en mesure de proposer une offre de VoD payante accessible sur PC, et sur télévision à l’automne.
Le consommateur est depassé par la technicité des offres Internet et la course aux nouvelles technologies. Le message ne passe plus.«Triple play...Convergence...Quadruple play....Kezako ?» Cela pourrait être les conclusions imagées de l’étude que l’institut IPSOS Insight vient de publier sur la convergence et les offres ADSL multiples des fournisseurs d’accès (FAI).A partir des résultats de son 1er Observatoire de la Convergence dans les Télécommunications, Ipsos Insight présente ses conclusions sur la perception et la compréhension de la «convergence» (ADSL, téléphonie VoIP/WiFi et télévision), par les consommateurs français, ainsi que leurs attentes en termes d'information, notamment à travers les messages des opérateurs télécoms et des FAI. Menée entre le 19 et le 27 mai 2006, cette enquête repose sur les réponses fournies par un échantillon représentatif de 1000 personnes, et sur l’étude de 200 communiqués de presse émanant des opérateurs, constructeurs, grandes marques numériques et distributeurs du secteur des télécoms ou des nouvelles technologies de l’information et communication (NTIC).L’analyse des résultats met clairement en évidence que nombre d’internautes sont dépassés par la technicité des discours et la rapidité des mutations technologiques du secteur des télécoms. 93% des français disent avoir déjà entendu parler des offres «triple play» mais ils sont autant à ne pas connaître le terme ! Le mot «convergence» reste également inconnu avec moins de 1% des sondés citant ce terme en association avec «triple play» ou «quadruple play», contre 5 % pour le terme «Pack» qui semble mieux approprié. Bref, les consommateurs français s’abonnent à des forfaits Internet dont ils ne connaissent pas les tenants et les aboutissants ! Par ailleurs, le sondage révèle que les campagnes de communication des fournisseurs d’accès (FAI) ne répondent pas aux attentes des internautes. Les consommateurs plébiscitent le prix bien sûr (pour 41% des sondés), mais aussi le besoin de simplicité au quotidien (37%) et dans la mise en œuvre du service (33%), tandis que les FAI centrent leurs publicités autour des notions de rapidité des débits et de performances technologiques.
L’autorité de régulation des télécommunications (ARCEP) a attribué aujourd’hui les licences d’exploitation du WiMax.L’ARCEP a délivré aujourd’hui 49 licences WiMax, soit deux pour chacune des 22 régions métropolitaines, 2 en Guyane et 3 à Mayotte. Les consortiums Maxtel, Bolloré Télécom et HDRR tirent clairement leur épingle du jeu, tout comme la moitié des conseils régionaux qui ont présenté leur dossier.Beaucoup de candidats mais peu d’élus. L’enjeu est de taille puisque seules les entités dûment officialisées par le gendarme des télécoms pourront émettre le haut-débit par ondes hertziennes, et exploiter un secteur de niche convoité : les zones blanches représentent encore près de 2 millions de personnes (3% de la population). Présent dans 13 régions, le consortium Maxtel, composé d’Altitude Telecom et des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, est le candidat à qui l’ARCEP a attribué le plus grande nombre de licences. Le groupe Bolloré Télécom et le consortium HDRR (Haut Débit Radio Régional) constitué de TDF, Axione (Bouygues), LD Collectivités et Naxos (RATP), sont les 2 autres grands gagnants du concours WiMax, avec respectivement 12 et 11 licences régionales.A noter que les collectivités locales ont été largement plébiscitées par l’ARCEP. Sur les 14 conseils régionaux qui ont postulé, 6 ont bénéficié d’une licence. La Corse, la Bourgogne, l’Aquitaine, la Bretagne, le Poitou-Charentes et enfin l’Alsace auront donc le droit d’exploiter eux-même les réseaux WiMax au sein de leur territoire. Les projets des conseils régionaux qui ont été retenus prévoient des déploiements significatifs visant à réduire la «fracture numérique». Quant aux collectivités qui n’ont pas été choisies mais qui souhaiteraient néanmoins avoir recours au WiMax pour compléter leur couverture haut débit, elles sont encouragées à s’associer avec les opérateurs retenus. La décision de l’ARCEP isole, en revanche, France Telecom qui n’obtient pas une seule licence dans l’Hexagone, et doit se contenter de la Guyane et de Mayotte.Les licences ont été attribuées par l’ARCEP selon 3 critères précis représentant chacun 1/3 de la note finale. Outre l’investissement concédé pour obtenir la licence, la décision s’est faite sur les notions d’aménagement du territoire et de création d’un cadre pour une concurrence à la fois dynamique, saine et loyale. Le Gouvernement engrange au passage un dividende sonnant et trébuchant de 125 millions d’euros. L’autorité de régulation souligne néanmoins que ses choix ont été motivés par «l’importance des engagements de déploiement souscrits, correspondant au total à plus de 3500 sites déployés à l’horizon juin 2008». Ces installations couvriront en particulier les "zones blanches" du haut débit non couvertes par l’ADSL.
Les fournisseurs d’accès ADSL sont régulièrement visés par les plaintes d’abonnés de l’UFC-Que Choisir. C’est au tour d’Alice et de Neuf Cegetel d’être pris dans la tourmente judiciaire.Il n’aura décidément pas fallu longtemps pour que l’appel à témoins, lancé par le bureau local de l’UFC Nancy, se transforme en action concrète devant les tribunaux. Alice, mais aussi Neuf et Cegetel, sont dans la ligne de mire de l’association de consommateurs qui a porté plainte le 4 juillet. Les griefs se focalisent essentiellement autour des problèmes de qualité et de disponibilité des connexions ADSL. Assistance injoignable, envoi non-sollicité de modem ou erreurs de facturation sont les pratiques vigoureusement dénoncées par l’UFC-Que Choisir de Nancy. L’association met en avant les «dérives des relations contractuelles qui deviennent un fardeau difficilement supportable pour un nombre grandissant de consommateurs». L’action de l’UFC-Nancy s’est organisée selon un critère géographique et à 2 échelons distincts. D’une part, une conciliation à l’amiable a été mise en place entre l’UFC, l’abonné et le FAI. D’autre part, en cas d’échec, l’association a fait appel à ses conseillers juridiques pour lancer une action devant le juge de proximité ou pour déposer une plainte si le dossier est justifié. Quant aux consommateurs d’autres départements français, ils ont été invités à se rapprocher des structures locales de l’UFC proches de leur domicile.
La convergence ADSL-téléphonie fixe et mobile oblige Free à envisager un éventuel accord avec Orange, Bouygues ou SFR pour devenir opérateur mobile virtuel (MVNO).Le fournisseur d’accès ADSL Free chercherait à obtenir le sacro-saint statut d’opérateur virtuel, essentiel pour se lancer dans le secteur porteur des communications mobiles. Selon le magazine Challenges, Free aurait entamé des discussions préliminaires avec les dirigeants des deux opérateurs mobiles Orange et SFR. La mobilité est un facteur déterminant pour les FAI qui souhaitent conquérir de nouvelles parts de marché dans le secteur des télécoms. Le haut-débit, le WiFi, les technologies alternatives, la téléphonie VoIP fixe, et désormais nomade, semblent avoir une destinée commune. Souvent acteur de premier plan pour les innovations, Free se fait actuellement dépasser sur ce créneau par Orange et Neuf Cegetel qui ont déjà prévu, pour la rentrée, de proposer des offres convergentes GSM / WiFi «Quadri play». La réaction de l’opérateur alternatif ne devrait donc pas trop tarder et pourrait en partie reposer sur la solution Wimax. En effet, Iliad (maison mère de Free) a racheté l’an dernier la seule licence Wimax nationale (Internet haut débit sans fil).
Le fournisseur d’accès Alice passe la vitesse supérieure pour étendre son réseau ADSL. Rouen en profite.Alice ne chôme pas et dégroupe à tout va. Rouen vient d’être raccordé au réseau ADSL dégroupé de la filiale de Telecom Italia. Plusieurs DSLAMs ont été mis en service aujourd’hui pour permettre aux habitants de la préfecture de Seine-Maritime (76) de bénéficier de l’offre «Triple play» commercialisée par l’opérateur Alice.Après Neuf Cegetel, Alice est actuellement le fournisseur d’accès alternatif qui développe le plus son réseau. L’opérateur télécom avait clairement annoncé son ambition d’accroître ses capacités pour diffuser plus largement ses offres, notamment en dégroupage total. En quelques semaines, ce sont plusieurs villes importantes du Sud mais également du Nord de la France qui ont été équipées avec des noeuds de raccordement Alice (NRA). A noter que ces nouvelles infrastructures ne sont pas encore éligibles au service de TV par ADSL mais qu’elles le deviendront vraisemblablement dans quelques jours.
France Telecom a franchi la barre symbolique des 11000 noeuds de raccordement abonnés (NRA) fournissant l’ADSL. Une bonne occasion d’analyser le déploiement des technologies xDSL de l’opérateur historique.Plus de 11000 répartiteurs ADSL sont actuellement exploités par France Telecom sur l’ensemble du territoire français, DOM-TOM compris. Presque tous ces répartiteurs sont désormais équipés avec la technologie ReADSL, qui permet d’obtenir l’ADSL malgré un affaiblissement de 78 decibels. De même, plus de 70% des NRA sont compatibles ADSL2+ et permettent donc aux internautes d’atteindre des débits plus élevés –jusqu’à 18 Mbits par seconde selon l’éligibilité- dans une zone inférieure à 3 kilomètres du répartiteur. Avec plus de 1300 nouveaux noeuds de raccordement ADSL depuis le début de l’année, le déploiement ADSL de France Telecom est toujours en phase de croissance. Néanmoins, une tendance au ralentissement se dégage. La progression du nombre de NRA installés ralentit et passe de +7,5% au premier trimestre à +5,7 % au second trimestre 2006. Ainsi, 240 NRA (hors NRA-HD) ont été mis en service en février contre 172 en juin. France Telecom continue donc à étendre son réseau ADSL en France mais à un rythme moins soutenu.France Telecom développe désormais essentiellement ses infrastructures haut-débit dans des zones rurales, jusqu’à présent victimes de la «fracture numérique». L’heure est à la multiplication de petites unités (entre 500 et 1000 lignes environ) desservant des territoires avec une faible densité de population. Orange mised’ailleurs sur ce créneau stratégique pour renforcer, à la fois sa position sur le marché de l’ADSL non-degroupé, mais aussi son image au près des citoyens-abonnés. Rappelons que 3,4 % de la population française vivant dans 3000 communes ne profitent toujours pas du haut-débit au 1er janvier 2006 (source : ARCEP).
Le fournisseur d’accès Alice développe son bouquet de chaînes diffusées via la TV par ADSL.Après l’extension de son réseau ADSL dégroupé dans le Nord et les progrès enregistrés sur le nombre de NRA compatibles IPTV, Alice améliore aujourd’hui son bouquet TV. Ce sont désormais plus de 150 chaînes numériques qui sont accessibles via le pack basique, les programmes à la carte ou encore le bouquet TPS.8 mois après son lancement, la TV d’Alice continue de pousser. Associant des chaînes thématiques à TPS et à la TNT, le fournisseur ambitionne de fournir un «maximum de choix pour satisfaire les envies TV de chaque abonné». L’idée est de donner à l’abonné la possibilité de personnaliser les programmes qu’il regarde et de le laisser libre de créer son propre univers multimédia. Alice mise ainsi sur des chaînes inédites comme Boomerang, Escales ou encore Euronews en langue anglaise, et sur ses chaînes payantes à la carte pour diversifier son offre TV. Parmi les innovations, on remarque aussi l’arrivée des mini-bouquets «AB Cine Passion» et «AB Cine» (respectivement 11 et 6 euros par mois) composés des chaînes Action, Cine Polar et Cine FX. La différence de prix se justifiant avec la chaîne de programmes adultes XXL. Rappelons enfin que la TV d’Alice est réservé aux clients dégroupés éligibles au service IPTV disposant d’un débit minimum de 6,4 Mbits.
La fibre optique et le WiFi compléteront l’ADSL d’ici 2010 pour offrir aux parisiens un débit Internet jusqu’à 100Mbits.L’avenir se prépare aujourd’hui. C’est en quelque sorte le mot d’ordre de la mairie de Paris qui veut équiper la capitale en très haut-débit d’ici 2010. A l’occasion d’une conférence de presse, Bertrand Delanoë a annoncé vouloir faire de Paris «la ville la plus connectée du monde». Un pari ambitieux qui s’appuie sur un projet crédible baptisé Paris Ville Numérique.Comment déployer un coûteux réseau en fibre optique de 10000 kilomètres dans une ville de 2 millions d’habitants sans transformer la cité en gigantesque chantier de luxe ? La mise en service du très haut-débit n’est pas une mince affaire, que ce soit pour les travaux ou pour le financement. Le projet parisien semble avoir été bien pensé à ces niveaux. Pour éviter l’écueil des travaux et des tranchées en pleine rue, la fibre jusqu’aux immeubles (Fiber To The Building-FTTB) ou jusque chez l’abonné (Fiber To The Home-FTTH) passera essentiellement par les souterrains et le réseau urbain d’assainissement. La mairie devrait être le moteur incitatif de ce projet qui devrait se développer notamment grâce à la baisse des redevances pour les opérateurs installant des fibres optiques. Concrètement, ces taxes seront globalement réduites de 25 % et pourront baisser de 90 % pour les 400 derniers mètres de raccordement. Pas d’informations néanmoins sur les conditions tarifaires pour les futurs abonnés ni même sur la diffusion éventuelle de contenus exploitant la puissance de la fibre optique.
Annoncée début juin, la TV par ADSL de Club Internet est disponible pour les anciens abonnés. Les nouveaux clients devront attendre septembre.Depuis aujourd’hui, Club Internet propose officiellement à ses abonnés de changer de forfait ADSL et de souscrire à son offre «triple play», composée notamment du tout nouveau service IPTV du fournisseur.Comme nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, Club Internet a décidé de récompenser la patience et la fidélité de ses abonnés en leur réservant la primeur de la nouveauté. Comment procéder pour avoir la TV ? Tout simplement en se connectant sur son «espace abonnés» sur le portail de Club Internet et en validant le changement d’offre via l’interface en ligne. Pour 29,90 euros par mois (+ 3 euros de location de modem), l’abonné bénéficiera d’un accès haut-débit jusqu’à 19 Mbits (norme IP), de la téléphonie VoIP illimitée vers les postes fixes en France et vers 40 destinations internationales, ainsi que du service IPTV intégrant le système Microsoft. Rappelons que cette offre n’est accessible qu’aux internautes dégroupés et qu’elle nécessite une éligibilité technique particulière. En effet, Club Internet a fixé à 7 Mbits le seuil minimum de bande passante pour accéder à la télévision par ADSL.
Face au dynamisme du secteur des télécoms (ADSL et téléphonie), l’ARCEP lâche du lest et veut généraliser la dérégulation au marché de détail.Qui ne s’est jamais demandé pourquoi France Telecom / Orange lance toujours des offres ADSL et de téléphonie plus chères que ses concurrents ? La réponse tient en 5 lettres : ARCEP. En effet, l’autorité de régulation des télécoms a toute compétence pour étudier, discuter, valider ou refuser la commercialisation des offres commerciales de l’opérateur historique. Cette précaution vise à soutenir la concurrence en la protégeant assez longtemps pour qu’elle se structure et soit assez forte pour proposer aux consommateurs une alternative au géant Orange. L’ARCEP vient d’annoncer qu’en 2008, tous les acteurs du marché de détail des télécoms seront sur un pied d’égalité, y compris France Télécom, qui ne sera plus contraint de faire valider ses offres Internet et de téléphonie par l’autorité de régulation (ARCEP).Les fournisseurs d’accès à Internet ont eu le temps ces dernières années d’avancer leurs pions et de renforcer leur position face à France Telecom/Orange. L’avancée du dégroupage et le développement des offres multiservices leur ont permis d’engranger des millions d’abonnés, et de faire fondre les parts de marché de l’opérateur historique. Avec une croissance de près de 3 % en 2005 et un chiffre d’affaire de 40 milliards d’euros, le secteur des communications électroniques se porte à merveille. Les investissements progressent également avec une hausse de 15% en un an. Ils contribuent largement à dynamiser le marché des télécoms en créant un «cercle vertueux». En remplaçant une technologie sur le déclin, une innovation génère une croissance des activités en comblant des besoins chez les professionnels et les particuliers (avantage concurrentiel, économie d’échelle, service à valeur ajoutée...).
Les répartiteurs ADSL du fournisseur d’accès Alice sont désormais presque tous équipés pour le service IPTV que l’opérateur propose dans son offre «Triple play».Selon nos données, seulement 80 % des noeuds de raccordement (NRA) du fournisseur d’accès Alice étaient compatibles avec la TV par ADSL en mai dernier. La situation vient d’évoluer et s’améliore en même temps qu’Alice continue d’étendre son réseau à la fois dans le Nord et le Sud de la France.D’après nos informations, plus de 97 % des NRA dégroupés d’Alice gèrent l’IPTV et sont susceptibles de fournir aux abonnés une offre «triple play» complète, reposant sur l’ADSL jusqu’à 16 Méga (norme IP), la téléphonie VoIP illimitée vers les fixes partout en France, et un bouquet de 36 chaînes numériques. Pour l’instant, 7 NRA (surtout en région parisienne) ne sont pas capables de traiter les flux liés à la TV par ADSL.
Le marché de l’ADSL et des fournisseurs d’accès à Internet est en pleine effervescence : les filiales françaises d’AOL et de Tele2 sont à vendre.La guerre des prix, des débits et des services que se livrent les opérateurs ADSL fait de nouvelles victimes. Les opérateurs AOL France et Tele2 France pourraient, en effet, être cédés dans les mois à venir à des FAI concurrents, bien heureux d’éliminer un adversaire et de récupérer ses infrastructures (clients, réseau, ressources humaines).Le très sérieux journal Les Echos annonce ainsi que Neuf Cegetel est en négociations avancées avec Tele2 pour racheter la filiale française du groupe suédois de télécoms. Malgré l’annonce de l’arrivée du dégroupage total et de la TV par ADSL, Tele2 traverse depuis plusieurs mois une période difficile. Les offensives commerciales et les innovations technologiques d’Orange, Free et Neuf Cegetel ont réduit considérablement les marges de manoeuvre de Tele2. D’un certain point de vue, ce rachat est logique puisque Tele2 France exploite déjà le réseau degroupé Neuf Cegetel. D’autres arguments justifieraient cette acquisition. Neuf Cegetel ajouterait les 300.000 clients ADSL de Tele2 à son compteur et revenir à la hauteur de Free, qui occupe pour l’instant le rang de premier opérateur ADSL alternatif avec 1,6 millions d’abonnés. De même, Neuf Cegetel pourrait mettre la main sur le portefeuille d’abonnés Tele2 aux services de téléphonie fixe et mobile. Enfin, Tele2 aurait consenti à baisser son prix de 500 à 400 millions d’euros pour faciliter la transaction.
La fracture numérique n’est pas une fatalité : Neuf Cegetel et d’autres opérateurs proposent aussi le haut-débit en dégroupage total dans des petites communes.Neuf Cegetel étend son réseau dégroupé et peut désormais distribuer ses offres ADSL dans 683 communes supplémentaires grâce aux accords signés dans le cadre des Délégations de Service Public (DSP) de l’Oise, du Loiret, des Pyrénées Atlantiques et de l’Alsace.L’engagement des collectivités locales dans la mise en place d’infrastructures permet ainsi de commercialiser des forfaits ADSL, non plus dans les seules grandes agglomérations, mais dans de plus petites communes jusqu’alors privées de concurrence et de services à forte valeur ajoutée tels que la téléphonie VoIP illimitée ou encore la Tv par ADSL. Neuf Cegetel annonce par exemple que 450 des nouvelles communes ouvertes à l’ADSL dégroupé comptent moins de 1000 habitants et près de 300 moins de 500 habitants. De son côté, Free s’appuie sur le réseau Très Haut Débit qui se met en place dans le Limousin et prévoit la commercialisation de son offre dégroupée pour le troisième trimestre 2006. Des informations sur le compte-rendu de la réunion entre les collectivités locales, les prestataires qui construisent le réseau et enfin les FAI qui l’exploiteront sont disponibles sur le blog de David Darroussin.
AOL annonce à son tour sa télévision par ADSL. Au programme, la gestion de la haute définition (HD), de l’enregistrement numérique et un Media Center pour relier la TV au PC.AOL n’aura pas attendu longtemps avant de répliquer à Club Internet et Tele2, qui viennent tout juste d’annoncer leur service de télévision par ADSL (IP-TV). Bon dernier dans cette course aux services et aux offres «triple play», AOL mise sur son positionnement axé sur la qualité pour se différencier des autres FAI. L’opérateur invite ses actuels et futurs abonnés à «regarder la télé d’une autre façon». C’est dans cet esprit qu’AOL a sélectionné le décodeur NetGem. Résolument tourné vers l’avenir, il gère le format MPEG-4 et la haute définition (HD), la TNT, l'enregistrement numérique et fait également office de Media Center. Le terminal d’AOL permettra la réception de plus d’une trentaine de chaînes dont les 18 chaînes gratuites de la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Des bouquets centrés autour des thèmes du cinéma, du sport, de la musique et de la découverte seront accessibles en option, tout comme certaines chaînes à la carte (programmes adultes). Un disque dur de 40 Go est embarqué dans le décodeur pour supporter la fonction d’enregistrement numérique proposé par AOL. Jusqu’à 20 heures de programmes pourront être stockés, immédiatement ou en différé. Des fonctions avancées telles que le contrôle du direct ont été prévues pour que le spectateur puisse profiter de la TV comme il l’entend (pause et reprise du programme à la seconde où il a été interrompu par exemple). Dédié à la TV, le décodeur numérique se branchera naturellement entre le téléviseur et l’AOLBox. Véritable passerelle entre la télévision et l’ordinateur, l’interface utilisateur «Media Center» permettra aux abonnés de gérer et de visionner leurs contenus numériques stockés sur PC. Ce nouveau service s’inspire des succès enregistrés par Free et Neuf avec leurs interfaces respectives, et prend le contre-pied des récentes offres de Club Internet et Tele2 qui ont choisi de ne pas relier la TV au PC de l’internaute. Bref, avec ce système, le salon se transforme en véritable centre multimédia au sein duquel les services AOL (AOL photos, AOL radio...) seront également accessibles via la télévision. Idéal par exemple pour les abonnés qui souhaitent importer leurs photos en ligne pour les regarder sur leur TV. Par ailleurs, un guide électronique des programmes (EPG) fournira toutes les informations détaillant les programmes et sera également utilisé pour la gestion «en un clic» des enregistrements et la programmation d’alertes. La sécurité n’est pas oubliée : le contrôle parental et le verrouillage des programmes pourront être rapidement mis en oeuvre.
Les fournisseurs d’accès à Internet s’orientent vers la téléphonie hybride GSM / WiFi pour compléter leurs offres ADSL. Le «quadri-play» pointe à l’horizon.La convergence numérique n’est plus un mythe depuis quelques années déjà. Les FAI intègrent bien souvent la téléphonie illimitée VoIP et la télévision par ADSL dans leurs offres ADSL. La suite logique du processus de concentration des services télécoms place donc naturellement la téléphonie mobile au centre des enjeux et des stratégies de développement des opérateurs.Bien évidemment, les premières annonces ont d’ores et déjà été faites. Fort de ses affinités avec SFR, Neuf a dégainé le premier avec le lancement de son téléphone hybride GSM / WiFi «Twin» et de ses forfaits de communication Neuf Mobile. Ce combiné permet aux abonnés de téléphoner via le réseau GSM de leur opérateur classique, mais également via le réseau de points d’accès WiFi de Neuf Cegetel. Dans ce cas, l’internaute bénéficie automatiquement des avantages de son forfait VoIP de communications illimitées en France et vers 31 pays, ainsi que de tarifs compétitifs vers toutes les autres destinations.Le «quadri-play» est une réelle aubaine pour les abonnés à la fois consommateurs de haut-débit et de téléphonie fixe ou mobile. Orange l’a bien compris et adapte également sa stratégie avec la commercialisation en septembre prochain de son combiné «Unik». Basé sur une architecture hybride, ce terminal nomade se connectera automatiquement sur le réseau WiFi de la LiveBox chez l’abonné qui profitera d’appels illimités vers les fixes et les mobiles Orange. A l’extérieur, Unik fonctionnera de manière classique sur le réseau GSM. C’est le temps des grandes manoeuvres pour les FAI. A défaut d’accord avec les opérateurs GSM ou MVNO (opérateurs virtuels de téléphonie mobile), Free semble s’orienter vers la solution WiFi pour contrecarrer les projets de ses principaux concurrents. La nouvelle Freebox HD et des investissements conséquents pour étendre son réseau seront sans doute les bases de la contre-offensive de Free. Le maillage de centaines de milliers de Freebox pourrait à terme constituer un réseau assez dense pour les freenautes équipés d’un combiné compatible WiFi.
Les opérateurs télécoms valident des mesures en faveur des abonnés mais rechignent sur la portabilité du numéro et la gratuité du temps d’attente des hotlines. Dans le secteur des télécommunications (ADSL, câble, fixe, mobile), les relations entre fournisseurs et abonnés semblent s’améliorer. Après l’intervention du Gouvernement l’année dernière, les négociations pour améliorer la définition des obligations liant les opérateurs télécoms et leurs clients produisent de nouveaux résultats. Ainsi, lors de la réunion du Conseil National de la Consommation (CNC) le 23 juin dernier, les associations de consommateurs ont obtenu 3 concessions des opérateurs de communication électronique.Les représentants du secteur des télécoms, la Direction des Fraudes (DGCCRF) et les associations de consommateurs qui composent le CNC sont parvenus à un compromis sur 3 points. Premièrement, le client pourra résilier sans frais son contrat dans un délai de deux mois, si l'une ou l'ensemble des caractéristiques essentielles de l'offre est indisponible. Concrètement, si la box ou le modem internet ne marchent pas au bout de 2 mois, l’abonné pourra dénoncer son contrat avec son fournisseur d'accès, et être remboursé des sommes injustement perçues par le FAI incapable de fournir un service adéquat en échange. Deuxièmement, l’opérateur devra définir précisément, gratuitement et systématiquement les options que le client aura souscrit. Et enfin troisièmement, les publicités seront davantage encadrées, notamment en ce qui concernent les offres exceptionnelles. Ainsi, le tarif normal devra dorénavant figurer dans le corps de la publicité (même dans le cas d’offres promotionnelles) pour ne pas induire le consommateur en erreur. De même, les limitations de la téléphonie illimitée (numéros, réseaux ou horaires par exemple) devront également être clairement présentées.
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