4G dans les métros, quand Orange s'en mêle. Après SFR et Bouygues Telecom, Orange vient de signer une convention pour déployer son réseau très haut mobile dans le métro parisien.SFR avait annoncé à la rentrée 2012 qu'il rendrait accessible la 3G et la 4G dans le métro parisien. Le 30 novembre Bouygues annonce qu'il compte déployer la 3G et la 4G également. Mais qu'en est-il d'Orange ? L'opérateur historique a tout d'abord hésité face à cette offre, jugeant le prix demandé par la RATP trop élevé (3,6 millions par an, plus 5 millions de locations de matériel) puis a finalement accepté le 13 décembre 2013, un an après ses concurrents, en annonçant la signature de son contrat avec la RATP. Orange a également précisé qu'il déploierait progressivement sa connexion haut débit à partir de janvier 2014. La marque a également décidé d'améliorer son réseau 2G.
À long terme, l'opérateur prévoit fin 2014 de garantir à ses utilisateurs la 3G et la 4G sur la ligne 1 du métro et sur la quasi-totalité des lignes A et B du RER, les autres lignes de RER n'appartenant pas à la RATP. D'autres objectifs sont fixés par l'entreprise : d'ici 2015, 170 stations, soit 75 % des voyageurs, doivent être connectées au réseau haut débit et d'ici 2016 la totalité des lignes également. L'installation des infrastructures est confiée à la société Sogetrel.En comparaison, SFR et Bouygues pensent pouvoir finir leurs travaux d'ici 2015.
La RATP, fière de cette signature, explique que leur but à travers cette nouveauté est de rendre le temps de transport aussi utile qu'agréable. En effet vous pourrez maintenant vous détendre et faire passer le temps lors de vos éventuels trajets en RER et métro.
Le Grand Paris Express, l'exemple à suivre ?
Le déploiement du réseau haut et très mobile dans les tunnels du métro parisien s'inscrit également dans une volonté de participer au projet du Grand Paris Express (GPE). Il constitue le futur réseau de métro qui permettra de relier une banlieue à une autre banlieue sans être obligé de rentrer dans Paris. Sa construction est dirigée par la Société du Grand Paris (SGP). La fin des travaux est prévue pour 2020/2030. Le GPE sera composé de 200km de tunnel et de 72 gares. Cette innovation coûteuse (20 milliards d'euros de budget) est annoncée comme une révolution numérique des transports. En plus de pouvoir désengorger les axes de communication de Paris et de réduire l'utilisation de la voiture ce projet a pour but de créer 4 lignes de métro ainsi que deux extensions de lignes déjà existantes à la pointe de la technologie.
Pour cela la SGP veut complémentent automatisées ces nouvelles lignes. Elle veut aussi garantir une connexion Internet haut débit grâce aux réseaux 4G et Wi-Fi prévus par la société.La SGP a donc lancée un AMI (appel à manifestations d’intérêts) à toutes les entreprises, petites ou grosses, travaillant dans le numérique pour savoir si certaines seraient intéressées par le Grand Paris Express. Ce AMI se clôturera le 21 février prochain. À titre d'exemple une application permettant de connaître à l'avance le taux des métros a été créée. Pour Étienne Guyot le président du directoire le Grand Paris Express sera le métro le plus digital du monde. L'organisatrice de ce projet prometteur devrait également lancer un appel d'offre lors de l'été 2014...