Après de mutiples tergiversations, dont un refus de l'Arcep en 2007, le gouvernement choisirait de favoriser l'entrée en lice d'un nouvel opérateur.
Un nouveau bloc de 5 MHz, voire de 10 MHz, serait donc attribué à un nouvel entrant, dans des conditions qui pourraient privilégier ce nouvel opérateur mobile.
Il ne s'agirait pas ici de MVNO, Xavier Niel ayant affirmé, par ailleurs, que ces oiseaux rares ne pouvaient pas gagner d'argent. Au plus avait-il proposé aux trois opérateurs de louer leur équipement... pour se voir opposer un "non!" catégorique.
Il s'agit ici, tout simplement, des bandes de fréquence laissées libres après que l'appel d'offres du gouvernement pour attribuer la quatrième licence n'ait pas abouti.
On retrouve donc, à la lumière de ce qui a été présenté dans la Tribune, un état des lieux en cohérence avec une version de travail récente du Plan France Numérique, qui, mis en exergue par Silicon.fr, propose "au premier trimestre 2009 un appel à candidature pour l’utilisation des fréquences disponibles sur les bandes des 2,1 GHz, et d’ici la fin de l’année 2009 un appel à candidature pour la bande des 2,6 Ghz" (Action n°9).