C'est un fait : même si Numericable signale à qui veut bien l'entendre qu'il est prêt à changer ses vieux contrats Service Antenne analogique contre son Service Universel Numérique, il reste bien des endroits où son appel n'est pas entendu.
Et c'est justement sur ces réseaux, voués à disparaître en 2011, que Numéricâble a fait une faute, selon le CSA, en ne diffusant que partiellement les chaînes.
Ainsi, le CSA "a constaté l’absence de reprise de La Chaîne Parlementaire dans la quasi-totalité des communes, l’absence de reprise de France Ô dans l’ensemble des communes, l’absence de reprise de TV5 dans les communes du Havre et de Strasbourg et l’absence de séparation de l’offre des chaînes cinéma."
Pour comprendre pourquoi l'offre est si différente d'un réseau à l'autre, il faut se souvenir que Numericable est le résultat de la fusion de dizaines de petits câblo-opérateurs locaux. Le service analogique est peut-être tout ce qui reste de ces lointaines époques, maintenant que Numericable a entrepris de moderniser et d'harmoniser son réseau numérique, et notamment à grands coups de fibre optique.
La diffusion en analogique permet notamment aux foyers équipés de plusieurs télévisions d'accéder, avec un seul abonnement, à une vingtaine de chaînes dans toutes les pièces de la maison. En numérique, un terminal par télévision est indispensable.