Si la priorité des français sur la couverture mobile concerne déjà dans un premier temps les réseaux mobiles 4G et même tout simplement 3G, les opérateurs et industriels télécoms sont déjà massivement investis sur la prochaine génération de réseau mobile : la 5 G. C'est l'Institut de recherche technologique rennais ('b<>Com'), qui a annoncé via son directeur général, Bertrand Guilbaud, que la capitale de la Bretagne sera ville-pilote pour tester la 5G. Un choix assez logique pour un institut labellisé par l'Etat depuis 2012, travaillant sur de nombreux sujets connexes à la 5G (Internet des Objets, réalité augmentée, cyber-sécurité…)
Pour rappel, cet institut a pour mission d'accélérer, grâce à la recherche et l'innovation dans les technologies du numérique, le développement et la mise sur le marché d'outils, de produits et de services améliorant la vie quotidienne.
Rennes, ville pilote pour tester la 5G
Le but de ces tests est de tester la fiabilité, la sécurité, la performance des équipements du futur réseau.
Même si les normes de la 5G ne sont pas encore totalement finalisées, les opérateurs télécoms espèrent des premiers déploiements commerciaux dès 2020.
Cette technologie réseau sans fil, qui permet en théorie des débits annoncés comme jusqu'à 100 fois supérieurs à ceux de la 4G actuelle (10 Gbit/s), va bien au-delà de simples performances chiffrées. La 5G permettrait de gérer en simultané de nombreux réseaux bas et haut débit : communication, internet mobile, internet des objets, cyber-sécurité, voitures autonomes, smart cities… mais aussi de proposer une latence plus faible.
En plus des bandes de fréquences actuellement utilisés (entre 700 et 2600 MHz), des bandes entre 6GHz et 100 GHz devraient être utilisées en complément.