Cet argent provient essentiellement de recettes exceptionnelles, à savoir la vente de 20% de NBC Universal et une fin de litige pour le contrôle du 3 ème opérateur mobile polonais.Côté Bourse, si l'achat est jugé un peu cher, il est aussi bien compris que c'était le prix à payer pour pouvoir projeter la marque SFR dans d'autres pays que la France. Précédemment, la présence de Vodafone, souhaitant se recentrer sur l'Europe, l'Afrique et l'Inde dans de nombreux pays, faisait obstacle aux velléités d'un SFR prêt à sortir de son pré carré.
L'accord est assorti de clauses de roaming pendant 3 ans, laissant à SFR le temps de mûrir son indépendance et de peaufiner tranquillement sa stratégie de partenariat à l'international.
Vodafone donnera l'argent perçu à ses actionnaires, via un programme de rachat d'actions.
Du côté des abonnés, cela ne devrait pas avoir d'impact perceptible à court terme, l'opération étant essentiellement financière. Cependant, libéré de la présence de Vodafone, qui ne cachait pas que l'intérêt principal de sa participation était la génération de cash, SFR pourrait retrouver d'autres espaces de liberté.
Par exemple, SFR pourrait se montrer plus ambitieux à moyen terme, et réinvestir le milliard de dividendes versé chaque année dans des activités de développement en France. Pourquoi pas, par exemple, pour accélérer le déploiement de la fibre optique ? Ou pour conquérir des parts de marché supplémentaires via des offres plus agressives ?