Sur la boutique Orange d'Ariase, par exemple, le ménage a déjà commencé et l'offre n'y est déjà plus mise en avant en page d'accueil. Pour les revendeurs physiques, la publicité et les brochures citant Orange Sport sont d'ores et déjà à mettre au pilon.
Ceux qui sont déjà abonnés à Orange Sport n'ont rien à craindre : ils pourront continuer à bénéficier du match de football du samedi soir, de football italien, du rugby, du basket, des journaux de golf, de voile pour 6€ de plus par mois sur leur facture triple-play d'Orange.
Pour ceux qui souhaitaient s'abonner et ne l'ont pas encore fait, ils ne pourront voir le grand match du samedi soir qu'en achetant des places au stade ou en entrant dans un café où Orange autorise la diffusion d'Orange Sport, comme il s'en trouve une cinquantaine en France.
Pourquoi cette décision de suspendre la commercialisation d'Orange Sport ? Orange a subi un revers de justice, et serait soumis à une astreinte de 50000€ par jour s'il devait continuer à proposer seul cette chaîne et ses contenus, dont notamment les précieux droits du foot.
Si l'astreinte devait être levée le 31 Mars, la commercialisation d'Orange Sport reprendra comme de par le passé, sans concession aux autres FAI non titulaires de l'exclusivité, en attendant la décision des juges de la Cour d'Appel sur le fond de l'affaire.
Au passage, Orange regrette que les avis du Conseil de la Concurrence, comme quoi les "offres de distributeurs, groupées (…) ou non, émanant principalement de câblo-opérateurs ou d’opérateurs de télécommunications, incluant des contenus ou des chaînes achetés sur un marché de gros concurrentiel et offerts de façon soit exclusive soit non exclusive par chaque distributeur" ne soient pas suivis d'effet devant les tribunaux.
Une situation qui pousse Xavier Couture, directeur des contenus et des programmes d'Orange, à réfléchir à ce qu'implique ce changement de règles, ainsi qu'à l'intérêt de discuter avec d'autres acteurs, tels que des TF1.