La première phase du plan de déploiement (2014-2020) nécessitera 165 millions d'euros pour créer un réseau optique départemental qui irriguera en priorité les sites prioritaires (collèges, administrations, hôpitaux, sites touristiques...) et une soixantaine de zones d'activité économique.
Ces investissements permettront également de tirer la fibre jusque dans les foyers dans les communes qui ne sont pas concernées par les déploiements réalisés par les opérateurs. Ainsi, le Conseil Général interviendra dans une vingtaine de communes de la banlieue de Périgueux ainsi que près de Sarlat.
A l'instar de l'Ain, la Dordogne s’appuiera sur un syndicat mixte ouvert baptisé "Périgord Numérique", géré par le Syndicat départemental d'énergies (SDE24), et dont la mission sera de construire et de déployer les infrastructures de réseau de fibre optique sur le département.
Deux autres phases de déploiement d'une durée de 6 ans seront nécessaires pour tenir les objectifs du Conseil Général et fibrer les 240 000 logements de Dordogne. Au fur et à mesure que la fibre s'étendra, le projet prévoit également d'améliorer les réseaux existants grâce à des opérations de montée en débit.
Ainsi, les centraux ADSL disposant encore seulement d'une collecte cuivre (débit limité à 2 Mbit/s) seront raccordés en fibre optique pour devenir compatibles avec les technologies ADSL2+ (20 Mbit/s) et VDSL2 (70 Mbit/s). Le CG24 envisage par ailleurs de relier des antennes de téléphonie au réseau de collecte optique de Périgord Numérique pour favoriser le très haut débit mobile (hausse des débits 3G et passage à la 4G).