Le CG 36 a donc décidé de ne pas suivre le modèle de l'investissement massif dans le WiMax ou dans la construction de NRA-ZO par exemple. En revanche, la collectivité entreprend un effort financier ciblé vers les internautes inéligibles et condamnés au bas-débit.
Un pack comprenant la parabole et le modem coûte environ 500€. Pour soulager le porte-monnaie des "oubliés de l'ADSL", le conseil général subventionnera 80% du matériel. Au final, il restera donc moins de 100€ à débourser pour le particulier.
"C'est le meilleur rapport qualité-prix et cela entre dans nos budgets, tout le monde y gagne" assure Louis Pinton, le président du conseil général. Il est vrai que les tarifs des offres satellite en mode bidirectionnel sont récemment devenus abordables grâce à la concurrence que se livrent Sat2way, Nordnet et Viveole, les 3 leaders du secteur.
Environ 2000 foyers sont concernés dans le département de l'Indre, soit un budget de 800 000€ pour le Conseil Général. Mais si la solution est relativement économique et techniquement simple à mettre en oeuvre, elle ne répond pas entièrement au cahier des charges que d'autres collectivités ont prévu lorsqu'elles ont investi plus largement dans un réseau haut débit. En effet, contrairement au WiMax ou à l'ADSL, la connexion satellite est assujettie à des volumes de données susceptibles de limiter certains usages du web.