Première contrainte, un quota. Certes, ce quota ne sera effectif qu'après étude du profil de consommation, s'il est décelé un comportement non raisonnable "dès lors que cet usage dégrade la qualité du réseau pour les autres utilisateurs". Il s'agit toutefois d'un quota de 500Mo, ce qui paraîtra très peu à une grande majorité de personnes. A la décharge de SFR, il faut rappeler que le surf via téléphone mobile est souvent moins coûteux en bande passante que le surf sur son PC, certains sites étant optimisés pour le petit écran du mobile.
Peer to peer, voix sur Ip et Newsgroups sont interdits. De toute manière, le quota aurait probablement découragé l'utilisation de services de partage de fichiers. Quant à la voix sur IP, on peut comprendre qu'elle ne soit pas autorisée, allant complètement à l'encontre du modèle économique d'un opérateur téléphonique.
En ce qui concerne les pièces jointes qu'il est possible de recevoir avec ses emails, il faudra se contenter d'images en .jpeg. Les .pdf, .png et autres fichiers bien utiles ne peuvent être téléchargés que dans le cadre d'autres forfaits, destinés aux professionnels... Enfin, la musique est certes illimitée, mais uniquement pour les deux plus hauts forfaits. Ceux qui souscrivent à un simple forfait 2H devront se contenter de 5 singles.
La connexion sera coupée après une heure sans données échangées. Et il ne sera bien entendu pas possible de se servir de son téléphone comme d'un modem pour son ordinateur : il existe des offres professionnelles dans le catalogue des offres SFR qui pourraient probablement en pâtir.