Pendant 5 ans, soit une véritable éternité à l'échelle du développement technologique, les américains ne pourront donc acheter un iPhone que via le réseau ATT et ne l'utiliser comme téléphone qu'avec un forfait ATT.
En Grande-Bretagne, O2 a gagné cette coûteuse exclusivité au prix fort, dit-on, et vendra l'iPhone dans son réseau, avec un forfait O2. La même formule d'exclusivité de distribution devrait être utilisée en France et Orange y est largement pressenti comme le "gagnant". Certains sites, comme Mac4ever.com, se mouillent et indiquent que le téléphone multi-fonctions pourra être débloqué pour 300 euros ou, gratuitement, après six mois. Il deviendrait alors utilisable sur un réseau concurrent d'Orange.
Contrairement aux pays anglo-saxons, le fait d'empêcher le consommateur de pouvoir souscrire à un autre forfait que ceux du catalogue d'Orange serait en effet considéré juridiquement comme faire une vente liée, forcée, et donc illégale.
Cette bataille de chiffres semble bien lointaine à tous ceux qui ne se passionnent pas pour ce nouveau - et très cher - jouet technologique. Un effet "domino" issu de cette tendance pourrait bien pourtant nous affecter tous, que nous soyons afficionados ou non d'Apple et de ses créations : les opérateurs mobiles concurrents d'Orange, dont SFR, vont probablement réagir pour ne pas perdre tous ces technophiles - et gros consommateurs de services mobiles - qui possèderont un iPhone.
Orange ne proposerait notamment que des forfaits classiques et limités en données là où certains s'attendaient à des forfaits illimités. La raison : éviter que les possesseurs d'iPhone n'utilisent des services de VoIP et donc cannibalisent ses ventes.