Suite à un accord de l'Arcep, l'opérateur historique a procédé à des tests de débit sur la ville de Bordeaux dès le mois de février dernier. Il a travaillé sur l'agrégation des bandes de fréquences 800MHz et 2.6MHz (sur lesquelles il déploie la 4G), mais aussi sur l'agrégation des canaux de la bande 2.6GHz et 3.5Ghz (réservée à la boucle locale radio).
Quelques mois plus tard, Orange annonce sur son site que la "4G+ et son débit jusqu'à 223 Mbit/s, [est] disponible à compter de juillet, pour les habitants de Strasbourg et Toulouse". Mais cette information s'accompagne d'une mention précisant que pour profiter de cette nouvelle technologie, il faut posséder "un terminal compatible 4G+ LTE", non vendu sur la boutique de l'opérateur.
Bouygues a lui aussi communiqué récemment sur le lancement de sa 4G+ dans sept villes françaises, mais comme son concurrent aucun terminal n'est encore disponible. Le hotspot 4G+ Bbox Nomad d'Huawei devrait bientôt être vendu sur le site de l'opérateur, mais il faudra également attendre septembre pour espérer profiter d'un débit pouvant atteindre les 220 Mb/s, sur un smartphone compatible.
SFR a de son côté également lancé quelques tests, mais n'a pas encore mentionné la commercialisation de la 4G+. Contrairement à Bouygues et Orange qui offrent déjà une très belle couverture en très haut débit mobile (70% et 66% de la population), SFR a encore du chemin à faire (30% des Français couverts) avant de passer à la vitesse supérieure.