Une homogénéisation européenne
En application de son mandat, la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications (CEPT) avait produit, le 8 mars 2013, un rapport concluant qu’il serait envisageable de permettre le fonctionnement des services MCA, sous certaines conditions, grâce aux technologies LTE et UMTS respectivement dans les bandes 1800 MHz et 2,1 GHz. A la suite de ce rapport, la Commission européenne avait adopté, le 12 novembre 2013, la décision 2013/654/EU, modifiant la décision 2008/294/CE précitée, dans le but de prendre en compte les recommandations formulées par la CEPT visant à élargir le cadre harmonisé aux technologies UMTS et LTE, et à permettre aux services MCA d’utiliser les bandes de fréquences 1800 MHz et 2,1 GHz.
Il est à noter que les services de communications mobiles à bord des aéronefs permettront aux passagers des compagnies aériennes d'utiliser des réseaux publics de communications en vol sans établir de connexion directe avec des réseaux mobiles terrestres. Il reste maintenant aux compagnies aériennes de proposer des solutions, et de voir quelles seront les tarifications et les limitations imposées aux usagers.
Certaines compagnies aériennes (Vueling par exemple, ou en test aussi chez Air France) proposent déjà de l'Internet via Wi-Fi à bord de leurs avions, une solution plus simple à gérer que d'éventuels appels téléphoniques. Ces derniers risquent de poser un réel problème dans un espace aussi confiné. Quand on expérimente déjà certains excès à bord des transports publics (train, bus…), on a du mal à envisager comment la gestion des appels va pouvoir être réglementée, simplement d'un point de vue tranquillité pour l'ensemble des passagers dans la cabine.