En parallèle, on apprend que Free et Bolloré Télécom réalisent des tests sur le Wimax mobile en plein coeur de Paris. L'enjeu est d'expérimenter les équipements dans le cadre du passage d'une zone Wimax à une autre sans coupure.
Bref, le Wimax n'est plus seulement sous les feux de l'actualité en tant qu'alternative à l'ADSL dans les zones blanches. C'est aussi une technologie radio qui intéresse fortement les opérateurs et les équipementiers pour supplanter la 3G. Rappelons que le Wimax mobile, connu également sous l'appelation norme 802.16e, pourrait devenir la technologie dominante de la future téléphonie 4G.
Pourquoi cet intérêt pour le Wimax mobile ? Tout d'abord, le Wimax permet des débits plus importants. Les opérateurs ont en effet besoin de plus de bande passante pour commercialiser les services qui séduiront les abonnés. La téléphonie mobile est confrontée à la demande des consommateurs qui se tournent vers de nouveaux usages comme la TV mobile et les communautés multimédias (création et partages de contenus numériques). Des services qui sont gourmands en bande passante et qui exigent des connexions de plus en plus puissantes.
Le Wimax mobile gagne également en maturité. Grâce une norme bien définie, les équipementiers proposent désormais des matériels qui devraient séduire aussi largement que le Wifi il y a quelques années déjà. Aux côtés des cartes PCMIA, des modems (CPE), et des antennes, des puces Wimax intégrées vont bientôt être commercialisées par Intel par exemple. Bref, l'idée est de remplacer progressivement le Wifi par le Wimax sur les ordinateurs portables, sur les téléphones mobiles et les PDA.
Bien que des réseaux et des projets Wimax ambitieux soient en cours de déploiement, le Wimax n'a pas encore détrôné ni la 3G ni le Wifi. La téléphonie 3G poursuit son bout de chemin grâce à la technologie HSDPA qui autorise des débits jusqu'à 3,6 Mbits par seconde.