Orange poursuit en 2014 sa stratégie de contenus axée sur un rôle d’agrégateur-diffuseur, en annonçant sa prise de participation minoritaire dans le capital de G-Cluster, un des leaders mondiaux des jeux en streaming. Il suit les pas de son concurrent SFR, qui est aussi devenu partenaire de la société japonaise en 2012. Cependant, le service de jeux vidéos de G-Cluster chez Orange n'est pas nouveau. L'opérateur historique l'a lancé sur tous les forfaits Livebox en septembre 2012, où les jeux sont disponibles via le Pass Jeux Découverte, le Pass Jeux Premium ou à l'unité.
Ce partenariat est nécessaire pour renforcer l'offre de cloud gaming. Orange va pouvoir ainsi "favoriser le développement d’un catalogue de jeux de plus en plus riche avec les plus grands éditeurs du marché, accélérer le déploiement des offres commerciales en France et à travers l’Europe, et bénéficier du renforcement de l’expertise technique de G-cluster pour optimiser la diffusion en streaming des jeux, notamment sur les réseaux d’Orange".
Ce développement de services dans une logique de partenariat permet à Orange de s'inscrire dans le contexte d'évolution des usages, où les abonnés veulent profiter du cloud et du multi-écrans. Comme la télévision, la vidéo et la musique en ligne, le cloud gaming est un divertissement devenu inévitable, quand on sait que 78% des Français ont déclaré dans une étude de la CSA et Havas datée de janvier 2013, jouer occasionnellement sur l'un de ses écrans.
Les jeux vidéos à la demande séduisent notamment grâce à leur souplesse d'utilisation. Plus besoin de télécharger pour lancer une première partie, tout se passe dans le nuage. De la même façon, pas besoin d'investir dans un équipement high-tech pour obtenir une image de qualité, car tout est externalisé sur des serveurs dédiés. Et puis, le service est accessible sur diverses plateformes (télévision, tablette, smartphone), ce qui permet notamment de commencer une partie sur sa TV et de la finir dans le bus sur sa tablette.