Ce nouveau service permet aux clients SFR d'accéder sans téléchargement aux jeux directement sur leur télévision. Les consoles ou autres CD/DVD sont inutiles puisque les données sont stockées sur un serveur avant d'être envoyées en temps réel sur la Neufbox et le décodeur TV des abonnés.
Pour bénéficier du service, SFR précise qu'il suffit d'être en zone dégroupée, de posséder le décodeur Neufbox TV et de préférence une manette de jeux compatible (USB ou modèle proposé par SFR).
Le catalogue de jeux se compose actuellement d'une trentaine de titres qui seront renouvelés chaque mois. Parmi les jeux annoncés, on retiendra des classiques du "casual game" (jeu occasionnel) tels que Tower Bloxx (jeu d'adresse), Sensible Soccer (jeu de foot), Moorhun Kart (jeu de course) ou encore Devil May Cry 3 (un jeu d'action sorti sur Playstation 2 en 2005).
L’abonné peut jouer seul, en famille ou avec des amis dans la même pièce, mais aussi en ligne avec d’autres SFRnautes. En se rendant sur la chaîne 980 de la Neufbox TV, les abonnés peuvent choisir leur jeu, lancer une partie sauvegardée ou bien rejoindre (ou créer) une partie en mode multijoueurs.
Le service de jeux à la demande de SFR n'est pas gratuit. Il est disponible en option sans engagement par le biais de 3 formules :
- à l'unité : 1.99€ ou 2.99€ par jeu
- avec le Pass Découverte : 4.99€/mois pour 15 jeux en illimité
- avec le Pass Full Games : 9.99€/mois pour tout le catalogue
SFR n'est pas le premier opérateur à s'intéresser de près aux jeux. Depuis décembre 2009, Free propose aussi des applications grâce à son programme Elixir. Plusieurs différences de taille distinguent néanmoins les deux services.
Du côté technique, le service de SFR semble plus abouti. Grâce au "cloud gaming", c'est à dire à la dématérialisation des jeux sur des serveurs externes, SFR peut s'appuyer sur des titres plus riches (graphisme...) tout en injectant régulièrement de nouveaux jeux grâce à des partenariats négociés avec des éditeurs (Capcom, Popcap, Digital chocolate, Codemasters...).
Du côté commercial, SFR mise sur une offre payante qui vise un public "familial" tandis que l'offre de Free est certes sans surcoût, mais elle cible des abonnés nettement plus avertis voire même technophiles (utilisation d'émulateurs...).