C'est désormais de l'histoire ancienne, SFR proposant désormais ce format sur ses réseaux fibre.
Pour activer ces nouveaux services, qui permet de bénéficier potentiellement d'un son 5.1 et d'une image en une résolution de 1920x1080 pixels, les abonnés Fibre devront, à l'aide du menu de leur télécommande, activer le Dolby Digital ou changer la source de leur chaînes.
Côté VoD, 200 films sont en location à 1€ du 20 au 28 Octobre.
Côté Canal +, nous l'annoncions, SFR a obtenu d'être le premier opérateur à proposer à ses clients l'offre de SVoD de Canal+, CanalPlay Infinity.
Ces services de vidéo à la demande sur souscription permettent de regarder toute les vidéos à la demande que l'on désire dans un catalogue donné de vidéos, moyennant le paiement mensuel d'un abonnement.
Un concurrent potentiel de Canal +, Netflix, a été cité par le PDG de Canal + comme l'une des raisons ayant poussé le leader de la télévision à péage française à diversifier son offre.
Les autres concurrents potentiels pouvant entrer sur le marché français seraient Google et sa google TV, Apple et son service de VoD via iTunes, ou encore Amazon, un acteur massif de la vente de biens culturels.
Mais peut-il réellement se dessiner un Netflix à la française ?
Netflix, un acteur ayant engrangé un très grand succès aux Etats-Unis, n'en est pas moins un géant aux pieds d'argile. Son modèle économique a montré dernièrement ses limites, après une double volte-face ayant jeté le doute chez ses consommateurs et ses actionnaires.
La firme de Los Gatos, aux portes de San Francisco, a démarré en 1997 comme un simple videostore en ligne. En 1999, il a lancé un nouveau modèle, proposant d'obtenir l'accès à toutes les vidéos souhaitées de son catalogue, avec seulement une contrainte : une fois atteint le plafond de DVD pouvant être loués simultanément, pour pouvoir en obtenir un autre, il faut en renvoyer un dans une enveloppe prépayée par Netflix.
Côté streaming, à partir du moment où quelqu'un avait souscrit à un abonnement de location de DVD, par exemple 2 DVD loués simultanément pour 4,99$ par mois - et aujourd'hui pour 7,99$ - il était en mesure de pouvoir regarder toutes le contenu de Netflix, en streaming.
A ce tarif-là d'environ 5,50€, il n'est pas surprenant que nombre de "pirates" se soient "convertis" à l'utilisation d'un service leur apportant une garantie de qualité, la sérénité d'une offre légale et une grande simplicité de téléchargement.
Pour ne citer qu'un chiffre, les 23 millions d'abonnés de Netflix ont consommé 25% de la bande passante utilisée aux Etats-Unis.
Dans l'optique de faire payer plus cher les abonnés, Netflix a essayé de séparer ses deux activités, l'envoi de DVD et le streaming... Une opération qui lui a valu une baisse de 60% du cours de ses actions et, à en voir l'attitude de ses dirigeants, qui ont annulé l'expérience, également écorné son image auprès de ses abonnés, qui ont manifesté leur désaccord avec leurs pieds.
La france reste aujourd'hui un marché protégé, les lois favorisant les moyens de commercialisation classiques. Là où Netflix peut diffuser des oeuvres 28 jours après leur sortie sous format DVD - soit souvent 6 mois après la sortie au cinéma - il faut attendre 36 mois après la sortie au cinéma en France pour faire de même...
Pour se donner un ordre de grandeur, le film Avatar est sur Netflix depuis décembre 2010, et pourrait être accessible via la SVoD vers décembre 2012, si un Netflix à la française voulait bien le diffuser.