Dans un premier temps, le directeur exécutif de France Télécom en charge de la réglementation a dénoncé des "contre-vérités". Jacques Champeaux revient, par exemple, sur le fait que ce ne sont pas des équipes France Télécom qui câblent les immeubles, mais des "sous-traitants que les opérateurs tiers peuvent tout autant faire intervenir".
Dans un second temps, France Télécom réaffirme, dans un communiqué, son attachement à un déploiement sain et équilibré de la fibre optique. Orange souligne qu'il a lancé une offre de mutualisation de câblage d'immeuble depuis décembre 2007.
Les modalités d'intervention dans les immeubles fibrés par France Télécom prévues par cette offre ont été définies en collaboration avec la FNAIM Ile de France et l'Association des Responsables de Copropriétés.
Les conventions signées prévoient que le propriétaire autorise France Télécom et les autres opérateurs FTTH bénéficiaires de la mutualisation du réseau interne passif en fibres optiques, ou leurs sous-traitants, à pénétrer dans les parties communes de l’immeuble, à poser et à exploiter le réseau de fibre optique et à raccorder de nouveaux clients, dans les mêmes conditions que France Télécom.
Cette polémique met en lumière le sujet sensible des conditions du déploiement du très haut débit. L'ARCEP compare ce vaste chantier à celui de la création du réseau téléphonique (RTC) dans les années 70. Beaucoup craignent que la course à la fibre dégénère au détriment de la concurrence, et donc au final des consommateurs.