Cette première phase a notamment permis de valider les communes situées en zones prioritaires, qui bénéficieront des premiers raccordements en fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH) et des opérations de montée en débit sur la boucle locale cuivre.
La fibre optique concernera, dans un premier temps, 4 villes "moyennes" situées en zone non dense et donc qui n'ont font l'objet d'aucun appel à manifestation d'investissement de la part des opérateurs télécoms privés :
- Redon en Ille-et-Vilaine (9600 habitants)
- Lamballe dans les Côtes d'Armor (12000 habitants)
- Auray dans le Morbihan (12300 habitants)
- Carhaix-Plouguer dans le Finistère (7600 habitants)
Les foyers et les entreprises de ces villes seront fibrées à 100% d'ici 4 ans. D'autres villes moyennes suivront rapidement, et notamment Loudéac, Pontivy, Dinan ou encore Ploermel. A noter que par soucis d'équilibre et de cohésion, le syndicat mixte met en place une politique simple reposant sur le principe "une ligne fibrée rurale pour une ligne fibrée urbaine".
Cela signifie donc que pour chaque foyer fibré à Redon ou Lamballe, des habitants de petites communes rurales bretonnes seront parallèlement couvertes en FTTH.
Parallèlement au déploiement de la fibre optique, le syndicat Bretagne Très Haut Débit prévoit également la construction de 180 à 200 points de mutualisation.
D'ici 2015, ces équipements (colocalisés dans des centraux ADSL déjà existants ou créés à proximité d'un sous-répartiteur) permettront d'améliorer significativement les débits des connexions Internet (en partie grâce au VDSL2 notamment) dans les zones rurales les moins denses. Ces zones sont colorées en rouge sur la carte ci-dessus. Citons notamment le sud de l'Ille-et-Vilaine, la périphérie de Saint-Malo, de Brest ou encore le nord de Lorient. Dans un second temps, la fibre optique sera progressivement tirée de rue en rue jusqu'aux domiciles des internautes bretons.