De temps en temps, pourtant, des entreprises dégottent de nouveaux moyens d'exploiter la bonne vieille paire de cuivre, de lui donner un coup de polish et de ne pas rougir, l'espace d'un instant, de la comparaison avec ses successeurs.
C'est le cas d'Ericsson, dont les équipes de recherche ont atteint cette vitesse sur 500 mètres, en couplant 6 paires de fils de cuivre. Un système de réduction du bruit maison, a permis d'éviter aux messages passant sur un fil de cuivre de polluer les autres fils du fait du passage du courant, un peu dans la même idée que ce qui se fait pour le DSM.
Certes, il s'agit d'une vitesse obtenue en laboratoire. Certes, on ne fait ici que doubler ce qui était déjà fait en 2007 et un record d'alors, à 250 Mbit/s. Certes la fibre atteint en laboratoire des vitesses incroyables tels que les 25,6 Tbit/s, 500 fois mieux, transmis par Alcatel-Lucent en 2007 sur trois tronçons de 80 kms.
Certes... Mais une telle nouvelle n'intéressera probablement pas les particuliers, qui n'auront probablement pas le coeur et le besoin de payer les équipements spéciaux que demandent le déploiement du VDSL2.
Quant aux entreprises, elles peuvent avoir des besoins suffisamment élevés pour demander des vitesses de ce type, pouvant être symétriques, qui plus est.
Malheureusement, elles préfèreront en général une fibre dédiée, le VDSL n'ayant fait ses preuves que sur de petites distances et ayant moins de souplesse quant au débit théorique que le fil peut transporter. Le test a été fait sur 500 mètres et, dans le cadre de cette technologie, les débits ont une fâcheuse tendance à s'effondrer très rapidement avec la distance.
Les seuls clients potentiels pour cette technologie seront donc les opérateurs qui ne disposent pas encore d'un réseau optique et souhaitant réutiliser leurs paires de cuivre déjà posées.