Disney+ à son tour victime du Covid-19
L'onde de choc du Coronavirus n'en finit pas de faire des remous dans l'univers de la vidéo en streaming. Le groupe Disney a bien tenté de faire de la résistance mais, la pression était trop forte. En effet, après avoir un temps dit non, le géant américain du divertissement a finalement accepté de répondre favorablement à la demande du gouvernement français qui souhaitait obtenir le report de Disney+ en France pour éviter de surcharger le réseau Internet plus qu'il ne l'est déjà et libérer de la bande passante pour le télétravail.
"À la demande du gouvernement français, nous avons convenu de reporter le lancement jusqu'au mardi 7 avril", a indiqué Disney dans un communiqué. Initialement, la date du 24 mars était prévue, elle est donc repoussée de deux semaines.
Encore un peu de patience pour nos fans français, notre service de streaming Disney+ arrive bientôt… mais à la demande du @GouvernementFR, nous avons convenu de reporter le lancement jusqu'au mardi 7 avril 2020. #DisneyPlus
— Disney+ FR (@DisneyPlusFR) March 21, 2020
Après donc Netflix, Youtube, Canal+, Facebook et Instagram qui ont accepté de réduire leur consommation de bande passante, voilà donc Disney à son tour victime collatérale du Coronavirus. Et, ce n'est pas tout. Car, si le lancement de Disney+ est maintenu dans les autres pays européens (Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Irlande, Royaume-Uni, ce sera avec une diffusion dégradée. En effet, des mesures vont être prises pour "réduire l'alimentation globale de la bande passante d'au moins 25%", a fait savoir Kevin Meyer, directeur de la division Direct-to-Consumer & International du groupe Disney.
Cette mesure répond aussi à une demande des autorités, européennes cette fois, et notamment de Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur, de soutenir l'effort collectif pour préserver le bon fonctionnement de l'Internet. "Dans les prochains jours, nous surveillerons le trafic Internet et travaillerons en étroite collaboration avec les fournisseurs d'accès pour, si nécessaire, réduire davantage les débits et nous assurer qu'ils ne sont pas surchargés par la demande des utilisateurs", conclut le communiqué.