Dans trois mois, France-Roumanie lancera l’Euro 2016 au Stade de France. Tout un mois de compétition entre les 24 meilleures équipes d’Europe. Un événement qui devrait déclencher une grande ferveur populaire puisque tous les matches auront lieu en France : au Stade de France à Saint-Denis bien sûr, mais aussi au Parc des Princes à Paris, au stade Bordeaux-Atlantique à Bordeaux, à l’Allianz-Riviera de Nice, au stade Pierre Mauroy à Villeneuve d’Ascq (près de Lille), au stade Vélodrome à Marseille, au stade Geoffroy Guichard à Saint-Etienne, au stade des Lumières à Lyon, au Stadium Euro 2016 à Toulouse et au stade Bollaert de Lens.
La 4G : une forte demande dans les stades
Si vous avez prévu d’assister à l’un de ces matches, directement au stade, vous pourrez profiter de la 4G quelque soit votre opérateur. Même lors des matches de foot, avoir accès à internet est devenu indispensable, le smartphone faisant office de « second écran » : commenter le match sur les réseaux sociaux, partager un selfie, maquillé aux couleurs de son équipe préférée, envoyer une vidéo à ses amis ou plus prosaïquement se repérer dans le stade, on imagine aisément tous les usages qui découlent de la 4G. Par ailleurs, ces usages seront toujours valables après l’Euro, lors d’autres matches, mais aussi d’autres compétitions sportives, des concerts, des spectacles, etc. d’où l’intérêt d’une couverture qui ne se limite pas aux gradins, mais qui soit aussi présente aux abords du stade, voire même de la pelouse.
Le WiFi : seulement dans quelques stades
Le WiFi, quant à lui, est un peu plus à la traîne et ne sera déployé que dans quelques uns des stades. C’est déjà le cas au Stade des Lumières à Lyon qui a inauguré en janvier dernier sa toute nouvelle infrastructure, en collaboration avec Orange, avec l’idée d’offrir aux spectateurs une expérience ultra-connectée depuis la réservation de la place de parking jusqu’aux contenus liés aux matches, en passant par la possibilité de commander et payer directement depuis les gradins via une application dédiée, ses consommations et ses produits dérivés.
Une collaboration entre opérateurs
Selon un article paru dans Les Echos, le débit devrait être le plus important jamais utilisé pour une compétition sportive en Europe. Les opérateurs ont collaboré pour équiper ensemble la totalité des 10 stades, avec un opérateur leader pour chacun d’entre eux destiné à équiper le stade en infrastructure antennaire avec la possibilité pour chacun des autres opérateurs d’en profiter pour déployer son réseau. Ainsi SFR sera leader à Marseille, Nice et Lille, Bouygues Telecom équipera le Parc des Princes à Paris et Orange équipera les autres (Lens, Bordeaux, Saint-Denis, Saint-Etienne, Lyon et Toulouse).
Les Echos cite l’exemple du Parc des Princes qui dispose d’une capacité de 60.000 spectateurs où 40 antennes ont été installées, soit une pour 1.500 personnes.
Le défi des retransmissions télévisuelles
Un autre grand enjeu de cet Euro 2016 concerne les retransmissions télévisuelles. Orange, comme partenaire télécom de l’événement a aussi pour rôle d’assurer que tout se passe bien de ce côté-là. Les images des matches sont produites par l’UEFA puis transportées directement par fibre optique depuis le stade jusqu’à l’International Broadcast Centre (IBC) à Paris et de là vers le monde entier : en tout les images transiteront par 80.000 kilomètres de fibre optique depuis les stades jusqu’à l’IBC. Le débit prévu est de 200 gigabits dans chaque stade.