Une utilisation très limitée
La priorité en autorisant l'usage de dispositifs connectés à bord des avions reste la sécurité, en particulier pour ce qui concerne la protection du fonctionnement des autres dispositifs électroniques embarqués, essentiels au bon fonctionnement des avions. Il faut aussi bien comprendre que ces usages se limiteront aux usages de connexions à Internet, et absolument pas à l'émission ou à la réception d'appels vocaux (les appareils devront être utilisés en mode silencieux). Déjà dans les transports publics, au-delà de la qualité des réseaux mobiles, la gêne occasionnée pour ses voisins est un vrai problème, alors on imagine mal ce genre de situation dans un espace aussi confiné qu'une cabine d'un avion.
Tout l'intérêt de ce projet est bien sûr de proposer par contre une connexion à Internet, qui permettrait alors de continuer à surfer et consulter ses emails sur son smartphone, son PC ou sa tablette... Evidemment, cela risque de poser encore une fois un problème sur la limitation des quota de data, même sur les forfaits 4G les plus performants, à moins de trouver un fonctionnement différents avec les opérateurs.
Des réseaux mobiles 'embarqués'
Cette réflexion aborde par conséquent l'utilisation des réseaux 3G et 4G dans les avions, à une altitude supérieure à 3000 mètres au-dessus du sol. Cette consultation concerne surtout les acteurs du secteur des télécoms et de l'aviation (opérateurs, équipementiers et compagnies aériennes), mais aussi les particuliers, en communiquant réflexions, propositions, études et analyses à l'ARCEP. On peut envoyer ses suggestions par email ou par courrier, selon les modalités indiquées sur ce document à télécharger.
Cela concernerait l'usage de la bande 1800 MHz (4G & 2G, utilisée actuellement par Bouygues) et 2100 MHz (3G, utilisée par tous les opérateurs). L'autre limitation implique que les utilisateurs ne pourront pas se connecter à un réseau terrestre, ce qui obligera les compagnies aériennes à équiper leurs appareils avec des équipements spécifiques pour contrôler le réseau et éviter toute interférence avec l'électronique dédiée à la navigation. Par conséquent, la mise en place des solutions ayant un coût certain pour les compagnies aériennes, cela devrait se traduire par un service qui sera facturé aux utilisateurs.