Accusé de favoriser le piratage, pointé du doigt par Christine Albanel, la ministre de la culture, malmené sur la 4ème licence 3G, Free s'est fait discret ces dernières semaines. La contre-attaque est en tout cas cinglante. Xavier Niel rappelle qu' "économiquement, cela n'a aucun impact sur nous, mais certaines des dispositions (de la loi Hadopi) nous paraissent liberticides".
Xavier Niel enfonce le clou et rappelle que le projet de loi n'en est pas à ses premières critiques. "En dépit de l'opposition de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, du Conseil d'état et du parlement européen, c'est bel et bien le flicage systématique de nos abonnés" qui est prévu selon l'actionnaire majoritaire d'Iliad.
Le projet de loi Hadopi, également connu sous le patronyme "Création et Internet", prévoit une Haute Autorité de lutte contre le piratage sur Internet via laquelle les ayant-droits pourront surveiller les réseaux. C'est assez peu courant pour qu'on le souligne, Free a apporté son soutien à l'Association des Fournisseurs d'Accès (AFA) qui dénonçe une "pénalisation excessive des internautes et des FAI".