Dans le 15ème arrondissement, Free met à profit sa licence Wimax nationale pour expérimenter des équipements fournis par Samsung, Alcatel-Lucent et Nokia. L'objectif est de tester le Wimax en situation de mobilité, c'est à dire dans les mêmes conditions que pour un usager avec un téléphone GSM.
De son côté, Bolloré Télécom (12 licences régionales) mène ses essais dans le 16ème arrondissement en poursuivant le même objectif que Free. Peu d'informations filtrent sur ces tests. Et pour cause, si le Wimax est autorisé pour les opérateurs disposant d'une licence, le Wimax Mobile reste pour l'instant encore interdit en France.
Un utilisateur peut tout à fait se connecter dans une zone Wimax mais le signal est interrompu dès qu'il s'éloigne ou qu'il sort de cette zone. Une interruption à la fois dûe aux problèmes techniques d'interopérabilité et nécessaire pour respecter les obligations légales en la matière. Le Wimax est donc voué à désenclaver numériquement les zones blanches, plutôt qu'à concurrencer le réseau GSM. Pour le moment.