Tout d'abord, je vous plante le décor. Pause casse-croute, un sandwich, un Coca, un peu de surf (sur le web, on n'est pas en vacances !) et le fou rire grâce à un billet posté sur viedemerde.fr, alias VDM pour les intimes.
"Aujourd'hui, mon voisin, dont je squatte le Wi-Fi depuis quelque temps, a rebaptisé son réseau Casse-toi Pauv' con". Il en fallait pas plus pour égayer notre repas du midi ! Plus sérieusement, cette anecdote est finalement en plein coeur de l'actualité (quelle transition !).
Plus de 18 millions d'internautes sont connectés à Internet haut débit en France. Une part conséquente profite d'ailleurs de leur Box pour couper les fils en se connectant en Wi-Fi. Pratique certes mais dangereux. Et pas uniquement pour la santé.
Les réseaux Wi-Fi non sécurisés sont légions. Inutile de chercher des statistiques et des chiffres. si vous disposez d'un ordinateur équipé, lancez tout simplement une recherche des réseaux sans fil. Si vous habitez un appartement en ville, vous découvrirez une longue liste de Livebox, de Freebox, de Neufbox et autres SSID identifiant les réseaux de vos voisins.
Impossible de vous connecter si le réseau est protégé par une clé, mais souvent, l'accès est tout simplement ouvert à n'importe qui. Les cas de "Wi-Fi squatting" se multiplient donc. Il faut dire que la tentation de surfer à haut débit sans débourser un centime est grande.
Quel rapport avec l'actualité me direz-vous ? HADOPI ! Et oui, le plus célèbre projet de loi de l'année a été - de nouveau - discuté par les députés. Le vote solennel n'interviendra pas avant septembre prochain mais il convient de rappeler que la loi HADOPI 2 prévoit des sanctions contre les internautes ne protégeant pas leur réseau Wi-Fi, et dont la connexion aura servi à pirater des œuvres protégées à leur insu.