Pour résoudre ce dilemme, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur, a décidé de débloquer 16 millions d'euros. 60% de ce budget (10 millions) sera directement investi dans la mise en place de 10 000 hotspots Wi-Fi supplémentaires.
En doublant le parc de points d'accès sans fil, le Gouvernement veut que tous les étudiants puissent accéder - gratuitement et à haut débit - à leur environnement numérique de travail (80% des universités disposent d'un ENT) depuis n'importe quelle zone de leur campus (bibliothèques, salles d'enseignement, Resto U, hall, amphithéâtres...).
Valérie Pécresse a déclaré que la généralisation des usages des outils numériques dans les universités est "un enjeu essentiel pour l'acquisition de compétences numériques, l'égalité des chances et la réussite des étudiants".
Internet est certes très largement utilisé par les 15-35 ans. Mais derrière ce constat se cache une réalité peu glorieuse : la fracture numérique touche aussi les étudiants, notamment ceux qui ne bénéficient plus de l'équipement familial (connexion haut débit et ordinateur), et ceux qui sont le moins à l'aise financièrement.
Le plan numérique dévoilé par le ministère ne s'arrête pas aux bornes Wi-Fi. Six millions d'euros seront consacrés à l'enregistrement audiovisuel des cours avec l'objectif de porter la part des cours filmés de 2 à 10%. Grâce à ces podcasts, Valérie Pécresse estime que les étudiants disposeront de meilleurs supports pédagogiques puisque les cours seront disponibles en ligne à tout moment.