Réunis par l'ARCEP et le secrétariat à l'Economie Numérique, les principaux acteurs de la fibre optique ont enfin accordé leurs violons pour faire avancer le chantier que représente Internet très haut débit. Qu'est-il sorti de bon du comité de pilotage présidé par Jean-Claude Mallet, le tout nouveau président de l’ARCEP ?
Dans un premier temps, tous les opérateurs - y compris Free - ont accepté de signer des conventions nécessaires à la mise en œuvre des expérimentations des technologies mono-fibre et multi-fibres. Rappelons que ces deux modes de déploiement opposent frontalement Orange/SFR ,d'un côté, avec Free de l'autre. Quelques 2000 foyers, situées sur une quinzaine de sites parisiens, sont concernés par les beta-tests qui serviront à évaluer les modalités de mutualisation du câblage en fibre optique dans les immeubles.
Les FAI se sont engagés à fournir d'ici au 31 janvier une liste complémentaire incluant des sites en région, ainsi que des sites dont le point de mutualisation se situe en dehors des immeubles. A Paris, la situation est en effet particulière puisque la fibre optique peut être plus facilement tirée via le réseau d'égouts. "C'est au vu de ces expérimentations que les choix sur les conditions de mutualisation pourront être arrêtés par l'Autorité", indique le Gendarme des Télécoms.
Dans un second temps, l’ARCEP a demandé également aux opérateurs de lui transmettre les informations nécessaires à la publication, dès le 31 mars, d’un tableau de bord sur le déploiement de la fibre. Comme pour le dégroupage ou le haut-débit, ce tableau de bord FTTx sera mis à jour chaque trimestre.