Plusieurs voix se sont élevées sur ce sujet sensible qui touche à l'aménagement numérique du territoire. La polémique reposerait sur l'utilité même du réseau. Dans un premier temps, France Telecom, LD/Eiffage et Vinci Networks ont déposé un dossier de candidature.
Mais rapidement, l'opérateur historique aurait jeté l'éponge en déclarant que"l'investissement ne se justifie plus en 2008, comme il pouvait se justifier en 2003 ou 2004". France Telecom estime que son propre réseau et ceux de ses concurrents suffisent à couvrir largement les besoins des particuliers et des entreprises de la CPA.
Maryse Joissains, présidente de la communauté du Pays d'Aix souligne de son côté que "le territoire a besoin [de ce réseau] s'il ne veut pas se retrouver en danger sur le plan de son attractivité économique". Gérard Bramoullé, co-rapporteur de ce dossier, a d'ailleurs insisté, expliquant qu'il fallait "anticiper la demande des entreprises et des particuliers en internet haut débit" et que France Télécom n'était toujours pas en mesure d'y répondre.