La procédure... au cas par cas
Pour effectuer une demande, il suffit d'aller sur le site officiel Google, en français, afin de faire sa déclaration. Il faudra bien entendu envoyer une preuve de son identité et prouver surtout que les données des résultats ne sont plus valides, qu'elles vous portent préjudices ou qu'elles ont été publiées à votre insu. Google doit alors étudier chaque dossier et décider de la réponse, positive ou non à votre demande, restant seul juge en la matière. Plusieurs critères seront pris en compte et un contenu aura ainsi plus de chances d'être supprimé dès lors qu'il sera considéré comme obsolète, mensonger, très ancien, etc. En revanche, il sera plus difficile de faire supprimer un résultat de recherche dès lors que l'information vous concernant présente un intérêt public (condamnation pénale, escroquerie financière, négligence professionnelle...).
Les français, inquiets et attentifs
Toujours dans un souci de transparence, Google a également mis en place un site de suivi des procédures en cours, avec un premier bilan à quatre mois qui place les français au top des demandeurs. A mi-octobre, on pouvait ainsi découvrir que 41,8% des demandes de suppressions traitées avaient été supprimées, soit 171 214 sur 410 008 URLs. Pour la France, ce sont 89 294 URLs qui ont examinées pour suppression correspondant à 29 250 demandes, soit quasiment 1/5ème de la totalité des demandes effectuées en Europe. Le site permet également de voir ce qui se passe dans les autres pays européens, ou de découvrir de quels sites viennent la majorité des liens qui sont concernés par les URLs de résultats. On retrouve bien sûr en tête de liste Facebook, mais aussi YouTube, groups.google.com, le site de rencontre Badoo et plusieurs annuaires de personnes comme Yatedo, Profilengine ou encore Yasni.