Représentant des industriels de toute la filière - allant des opérateurs d'opérateur aux "genie-civilistes" - la FIRIP cible ses actions autour de trois objectifs :
- la mise en place de référentiels techniques et de normes communes pour encadrer le déploiement du très haut débit
- le dialogue avec les acteurs institutionnels français et européens
- la défense des intérêts des industriels des RIP qui disposent d'un réel potentiel de croissance et d'emploi
Interviewé par Jean Pierre Jambes, Jean-Christophe Nguyen, le délégué général de la FIRIP, explique que la "fédération veut apporter sa pierre à l'édifice, notamment sur le référentiel technique des infrastructures des réseaux d’initiative publique, et sur les problématiques des normes, comme les normes d'enfouissement et les normes de tranchées pour le passage de la fibre optique".
Au-delà des contributions qu'elle apporte grâce à l'expertise de ses membres, la FIRIP prépare également un observatoire de l'activité industrielle des Réseaux d’Initiative Publique. Les résultats de cette étude seront présentés en mars prochain, et seront sans doute discutés à l'occasion des Etats Généraux des RIP qui se tiendront à Deauville le 25 mars prochain.
Parallèlement, la FIRIP veut apporter la vision et l'analyse des industriels acteurs des réseaux d’initiative par le biais de propositions réalisées par ses commissions et par les groupes de travail auxquels ses membres participent. L'un de ces groupes porte notamment sur le Référentiel Commun Fibre, initié par l’Institut Mines-Telecom, et qui vise à uniformiser les ingénieries de déploiement ainsi que les process d’exploitation et de maintenance des réseaux de fibre optique.
Souhaitant être force de proposition auprès des différentes instances, la FIRIP milite par ailleurs pour être représentée au Conseil Numérique National, et pour participer aux travaux préparatoires de la mission Delta Fibre dirigée par Antoine Darodes de Tailly. Jean-Christophe Nguyen rappelle que tous les acteurs sont en attente de la feuille de route numérique du Gouvernement, et de la relance du Fonds de Soutien Numérique (en stand-by depuis les élections présidentielles) pour "engager concrètement la phase de lancement du très haut débit".