Plusieurs des principales villes américaines comme Houston, Chicago ou San Francisco remettent en question leur couverture WiFi. Ambitieux en théorie, le déploiement d'Internet haut débit sans fil dans les rues se heurte à plusieurs obstacles. Pourquoi ?
Tout d'abord, la mise en oeuvre des réseaux est plus complexe dans la réalité que sur le papier. Mais c'est surtout l'aspect financier qui plombe l'enthousiasme des équipes municipales. Entre l'investissement initial, la consommation éléctrique des émetteurs et les frais d'entretien, le WiFi urbain peut coûter cher. Surtout si le modèle économique n'est pas adapté et si la demande ne suit pas.
A San Francisco, la mairie révise sa copie et abandonne le projet Earthlink. A Springfield, plus question de WiFi gratuit mais un abonnement à 20$ par mois pour se connecter en ville. Ce "coup de froid" sur le WiFi métropolitain de certaines villes américaines intervient au moment où les initiatives françaises se multiplient.
Paris vient ainsi d'inaugurer son réseau de 400 hotspots WiFi librement accessibles. Rennes s'est également penché sur la création d'un réseau WiFi pervasif avec l'aide d'Ozone. Grenoble et Nantes ont aussi des projets avancés pour équiper leur centre-ville avec des dizaines de points d'accès.