Derrière l'opérateur historique Orange, les opérateurs se livrent une bataille acharnée pour survivre. Manger ou être mangé. Les FAI tels que nous les connaissons aujourd'hui sont en réalité composés pour la plupart de plusieurs opérateurs. Aux côtés d'Alice (ex Tiscali) et du nouvel arrivé SFR (Tele2), le plus bel exemple est sans aucun doute celui de Neuf qui a absorbé Cegetel, AOL France et Club Internet à lui tout seul !
La phase de consolidation du secteur est-t-elle achevée ? Pas forcément. C'est en tout cas l'analyse de Jacques Veyrat, PDG de Neuf, qui annonce dans le quotidien La Tribune, que "des rapprochements auront lieu entre Noos, Free ou Neuf". Pure hypothèse ou scénario plausible ?
A court terme, cela semble impossible. Mais c'est sans compter sur les investissements massifs que nécessite la fibre optique, et sur l'inévitable convergence fixe-mobile. En effet, la téléphonie fixe est de plus en plus liée à l'abonnement haut-débit (Voix sur IP) et les téléphones hybrides combinant les appels GSM et WiFi émergent sur un marché qui ne demande qu'à se développer.
Les fameuses offres Quadruple Play comprenant l'accès haut-débit, les appels VoIP, la TV numérique et la téléphonie WiFi cherchent encore leur public mais séduisent de plus en plus. Les récents succès du Twin Tact de Neuf (en rupture de stock), du mobile Unik d'Orange, ou encore l'arrivée de SFR sur ce créneau (Happyzone) confirment l'intérêt des abonnés et des FAI pour la convergence.