Vidéos en streaming, jeux en ligne, SSH, Peer-to-peer ou encore Voix sur IP sont quelques exemples des applications perturbées chez certains freenautes en zones non-dégroupées. Rappelons que dans ce cas, la connexion ADSL repose entièrement sur l'infrastructure de France Télécom louée intégralement par Free.
Bien que des bridages soient remontés à toute heure, il semblerait que la tranche 18h - 24h soit la période la plus congestionnée. Le bridage ne signifie pas forcément une diminution du débit. D'ailleurs, les freenautes qui n'utilisent que le web et les emails ne constateront pas forcément de problèmes. En revanche, ceux qui font appel à des protocoles et des ports particuliers sont visiblement gênés.
Free a-t-il décidé de réduire les coûts engendrés par ses abonnés en zone IP/ADSL ? Rappelons que l'offre de gros en zone non dégroupée (collecte, offre DSL Access...) est nettement moins rentable que la location de la boucle locale quand Free installe ses propres DSLAM dans les centraux téléphoniques dégroupés. Tant qu'ils ne sont pas reliés au réseau Proxad, les freenautes ne sont pas très intéressants puisqu'ils coûtent chers (la bande passante est facturée par FT) et ne rapportent pas (pas de service TV ni de VoD disponibles par exemple).
La tentation de brider l'usage des services gourmands en bande passante (peer-to-peer...) et d'appliquer une politique de QoS (qualité de service) plus restrictive est grande. Comme le montre le Journal du Freenaute, cela ne serait pas la première fois que les freenautes sont confrontés au bridage de leur connexion ADSL.