L’UFC-Que Choisir surveille de près le secteur des fournisseur d’accès à Internet (FAI) et monte au créneau pour protéger les consommateurs, et faire la lumière sur certains pratiques des opérateurs ADSL.L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir maintient sa pression sur les fournisseurs d’accès. Après avoir initié une série de plaintes et révélé certaines pratiques douteuses, l’association publie un communiqué dénonçant le manque d’efficacité des logiciels de contrôle parental. Rappelons qu’en novembre 2005, l'association des fournisseurs d'accès à Internet s'engageait auprès du ministre délégué à la Famille à mettre à la disposition des clients un logiciel de contrôle parental. Deux mois après la date limite fixée par le ministre (le 31 mars 2006), l'association pour la protection des enfants sur Internet E-enfance fait le point. Test à l'appui, elle démontre que la plupart des logiciels de contrôle parental proposés gratuitement par les FAI ne sont pas fiables.
L’UFC révèle ainsi que seul le programme d’AOL se démarque avec près de 90% de sites interdits filtrés. D’un opérateur à l’autre, les résultats varient énormément. Alors qu’AOL et Orange montent sur le podium avec respectivement une note de 9 et 8,5/10, Noos et Free occupent les dernières places du classement avec des notes de 4,7 et 4,2/10. «Les listes blanches fonctionnent mal et le filtrage est généralement insuffisant, notamment pour ce qui est des sites prônant la haine ou la violence, contre lesquels une analyse sémantique est nécessaire» précise l’UFC qui fustige ainsi le manque d’efficacité et la complexité des programmes. L’association souligne au passage que si certains FAI ne fournissent pas de solutions performantes, d’autres comme Neuf, Cegetel et Télé2 n’en proposent pas du tout.
Autre information : dans le cadre des actions entreprises pour lutter contre les abus des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), l’antenne locale de l’UFC Que Chosir basée à Nancy lance un appel pour réunir des témoignages relatifs aux litiges concernant les abonnés d’Alice, Neuf et Cegetel. Cette annonce fait directement suite au constat fait par l’association qui révèle que plus d’un litige sur quatre dans la région de Nancy concerne les opérateurs Internet. L’association précise qu’elle s’intéresse particulièrement à certaines pratiques comme l’envoi non sollicité de modem, les centres d’appels injoignables, les contrats falsifiés, et les graves anomalies de facturation.