«Il faut que les créateurs et les fournisseurs d'accès fassent chacun des efforts. Les premiers en s'engageant à enrichir l'offre existante de films sur les plates-formes de distribution. Les seconds en donnant des garanties au cinéma.» résume la ministre.
Traduction : comment inciter les internautes à télécharger légalement les films sur le web si les catalogues sont peu intéressants, peu fournis et pas assez compétitifs ? Plusieurs éléments compliquent en effet la croissance de la VoD.
Le principal écueil est lié à la chronologie de la distribution des oeuvres. D'abord sortis en salles de cinéma, les films sont commercialisés en DVD 6 mois après, mais seulement 9 mois après en version VoD... d'où une frustration des fournisseurs d'accès et des internautes.
Les opérateurs demandent une réduction de ce délai à six mois après la sortie en salles, pour mettre leur service de VoD au niveau des autres modes de diffusion. Une requête pas du tout au goût du groupe Canal Plus (très influent dans le secteur de la TV et du cinéma) qui défend un délai de 8 mois pour éviter que la VoD ne concurrence par exemple sa chaîne payante Canal+.