Depuis juillet 2007, tous les centraux France Télécom gèrent officiellement l'ADSL (Data) en plus des traditionnelles communications téléphoniques (Voix). Dès lors, le parc de NRA n'a jamais cessé de croitre, de manière à répondre aux besoins de couverture Internet des communes.
Des centraux téléphoniques ont été construits pour desservir de nouveaux quartiers excentrés par rapport aux réseaux dont le tracé date généralement des années 60 ou 70. Cela a par exemple été le cas pour le NRA C5E35 qui complète la couverture ADSL de la ville de Chantepie située en périphérie de Rennes.
Ces deux dernières années, la croissance rapide du parc de NRA s'explique essentiellement par l'activation de plusieurs centaines de NRA-ZO. L'ajout de DSLAM ADSL dans les sous-répartiteurs dédiés à la téléphonie fixe a ainsi résorbé de nombreuses zones blanches dans la région Auvergne, et dans plusieurs départements tels que la Gironde, la Mayenne, le Morbihan ou encore prochainement la Lozère, l'Aude et les Pyrénées Orientales.
A l'occasion de la détection de ce 14000ème NRA, notre équipe vous propose un bilan de la couverture ADSL en France. De manière générale, tous les centraux sont équipés pour l'ADSL et presque tous (sauf 117) sont également compatibles avec la technologie ReADSL qui étend la portée du signal ADSL jusqu'à 78dB (contre 70dB normalement).
Concernant le déploiement de l'ADSL2+ (débit jusqu'à 22 Mbits IP), le bilan est nettement plus mitigé. Seulement 75% du parc de NRA est éligible à l'ADSL2+. Cela signifie donc que 3459 centraux téléphoniques ne fournissent pas un débit supérieur à 2 Mbits/seconde (quelques dizaines de NRA sont limités à l'ADSL Max 8 Mbits). Fort heureusement, ces milliers de NRA "bridés" sont situés en zone peu dense et ne concentrent pas plus de 5% de l'ensemble des lignes téléphoniques du pays.
Plus de 4600 centraux téléphoniques - regroupant 77% des lignes téléphoniques - sont équipés pour fournir la TV par ADSL d'Orange. Le nombre de noeuds de raccordement dégroupés par un opérateur alternatif (y compris par une délégation de service public) est sensiblement identique. A titre d'exemple, le dégroupage de SFR s'étend sur 3679 NRA contre un peu plus de 2800 pour Free.