Le score et le spectacle étaient donc au rendez-vous. Et du côté d'Orange, quelles ont-été les premières réactions ? Présent dans les tribunes à Rennes, Xavier Couture s'est déclaré "satisfait et fier des équipes techniques et des commentateurs". Le directeur des contenus Orange a reconnu par ailleurs que des ajustements étaient envisagés pour améliorer davantage Orange Foot.
Et c'est justement sur ces améliorations que Laurent Lachant, le réalisateur sportif de TF1 et de l'équipe de France recruté par Orange, est intervenu dans une interview réalisée par le quotidien "Aujourd'hui en France". Grâce à un système de "tracking", des statistiques détaillées seront accessibles à la demande pour les abonnés qui auront ainsi tout le loisir de comparer les performances des footballeurs et des équipes. Pour profiter encore plus de l'interactivité d'Internet, Orange mise sur la création de communautés virtuelles de supporters. Les abonnés Orange pourraient ainsi envoyer leurs questions/commentaires sur des vidéos qui seraient diffusées sur Orange Foot.
Orange travaillerait également sur un logiciel rappelant les effets visuels du film "Matrix". L'idée est de "recalculer des images réelles et non pas virtuelles pour décortiquer une action" précise Laurent Lachant. L'effet Matrix améliorerait donc le procédé de TF1 et Canal+ qui utilisent un système d'images de synthèse pour revenir sur une action sous différents angles.
Combien de clients Orange ont souscrit à l'option Orange Foot ? L'opérateur ne dévoile pas de chiffres mais Le Monde évoque "quelques milliers d'abonnés". S'il se révélait exact, ce chiffre serait de prime abord plutôt faible en comparaison au réservoir de 1,4 million de clients Orange disposant du service IPTV. Du côté des objectifs, l'opérateur reste prudent. Raoul Roverato, directeur exécutif en charge des activités de croissance d'Orange, explique dans le Figaro que "nous allons monter en puissance doucement cette année puis mettre la gomme la saison prochaine [...] il faudra juger notre succès ou notre échec dans 2 ou 3 ans".