Fin septembre, il restait 37 agglomérations à couvrir en 4G jusqu'à la fin de l'année 2013, pour que l'opérateur atteigne son objectif. La carte actualisée à la fin novembre montre qu'il n'a pas chômé car depuis deux mois, 28 nouvelles agglomérations reçoivent maintenant le très haut débit mobile : Lens, Maubeuge, Compiègne, Epinal, Montbéliard, Roanne, Sainte-Maxime, Castres, Sète, Narbonne, Béziers, Carcassonne, Albi, Mont-de-Marsan, Villeneuve-sur-Lot, Brive-la-Gaillarde, Limoges, Périgueux, Royan, Rochefort, Niort, Châtellerault, Châteauroux, Tours, Blois, Le Havre, Cherbourg-Octeville, Alençon.
En un mois, Orange devra donc encore couvrir neuf agglomérations : Ajaccio, Amiens, Arles, Bastia, Bergerac, Charleville-Mézières, Dijon, Reims, Rodez, Saint-Brieuc, Troyes.
La publication de l'observatoire des déploiements 4G de l'ANFR montre également la rapidité de l'opérateur historique. En deux mois, celui-ci a mis en service 1410 antennes (2469 répertoriées au 1er octobre, et 3879 au 1er décembre). Par ailleurs, 4086 autres supports ont reçu l'accord de déploiement. Avec une telle activité, Orange espère rattraper rapidement les chiffres de Bouygues, qui couvre 63% de la population grâce à l'ouverture de son réseau 4G sur la bande de fréquences 1800 MHz.
Ces chiffres mettent également en lumière la communication bancale de Free Mobile, qui a lui aussi lancé son réseau très haut mobile en début de semaine. Avec 700 antennes, il annonce que sa 4G est disponible sur 1000 communes. On comprend maintenant que le quatrième opérateur joue sur les mots. Si Orange a besoin de presque 1500 antennes pour couvrir 866 villes, comment Free peut couvrir plus de 1000 communes avec deux fois moins d'antennes ? Il est donc nécessaire de consulter les cartes mises à disposition par les opérateurs, avant de souscrire avec précipitation un forfait 4G.