Le changement de position d'Orange n'est pourtant pas forcément le "revers" que certains mettent en avant. En effet, selon le site spécialisé reseaux-telecoms.net, l'ARCEP aurait pris en compte les remarques de France Télécom lors de la consultation publique, concernant la répartition des coûts de câblage des immeubles entre opérateurs.
Initialement répartis entre tous les opérateurs, les coûts du multi-fibrage (plusieurs fibres par logement) seraient désormais à la seule charge de l'opérateur qui demande ce mode de déploiement. Traduction : si Orange est l'opérateur d'immeuble qui a obtenu la convention de la copropriété et qu'il déploie la fibre optique en mode "mono-fibre" (une seule fibre par logement), il n'est pas tenu de co-financer les travaux nécessaires pour l'installation de fibres supplémentaires dans le cas où un opérateur préférant le "multi-fibres" l'exige.
Selon Orange, le "multi-fibres" pouvait être jusqu'à 40% plus cher à installer. Selon l'ARCEP, la différence serait davantage de l'ordre de 5 à 15% par rapport au "mono-fibre". Bref, à défaut d'être convaincu par le "multi-fibres", Orange se console donc en sachant que les surcoûts seront entièrement à la charge de ses concurrents.