Les amateurs de fictions historiques devraient être comblés par le nouveau programme diffusé à partir du 25 octobre sur la plateforme de VOD Zive, au sein du service SFR Play. Réservé aux téléspectateurs disposant d'un abonnement Internet SFR, Les Médicis, Maîtres de Florence a tous les atouts pour rivaliser avec les grandes productions des services rivaux comme Netflix ou CanalPlay. Une création originale synonyme d'entrée dans une nouvelle ère pour la filiale du groupe Altice, déterminée à accompagner l'évolution des pratiques télévisuelles.
Les Médicis, dynastie à grand spectacle
L'une des familles les plus célèbres de l'Histoire, des intrigues et des mystères, un casting de gala, des décors de rêve : toutes les conditions sont réunies sur le papier pour faire de cette saga sur la famille Médicis l'un des succès de l'automne. D'autant qu'elle a été créée par Frank Spotnitz (auteur de la série d'Amazon The Man in the High Castle), avec en haut de l'affiche Dustin Hoffman et Richard Madden (interprète de Robb Stark dans Games of Thrones). La saga se déploiera sur huit épisodes, à raison de deux livraisons par semaines, avec la possibilité de la visionner en 4K (Ultra HD) uniquement sur les abonnements SFR câble. (Pensez à notre test d'éligibilité pour savoir si vous pouvez en bénéficier).
Comment profiter des Médicis sur SFR Play ?
Pour regarder cette nouvelle série, vous devez disposer du bouquet de divertissement SFR Play, qui inclut le service de VOD illimité Zive. Un services actuellement accessible à partir de 19,99€/mois avec l'offre Starter, et proposé sans limite de durée à partir des formules Power. Zive se déploie en outre sur les forfaits mobiles SFR (inclus à partir des offres Power à 25,99€/mois après remises). C'est le moment d'en profiter !
SFR dans le grand bain de la SVOD
Des ingrédients séduisants pour une recette qui, SFR l'espère, saura séduire les 2 millions d'abonnés de son service de vidéo à la demande, et surtout convaincre de nouveaux clients de choisir ses offres. Signe de la confiance du groupe : il a déjà resigné pour la production d'une deuxième saison de la saga, dont la première affiche un budget de 24 millions d'euros (cofinancé notamment par la RAI, qui diffuse la série depuis le 17 octobre).
"C'est notre rampe de lancement, notre série phare. C'est important d'avoir une vitrine", a expliqué à cet égard Nora Melhli, directrice de la création originale d'Altice, maison-mère de SFR. Et le groupe ne compte pas en rester là : il a annoncé début octobre la création d'un nouveau studio, ainsi qu'un possible triplement d'ici deux ans du budget réservé aux acquisitions pour SFR Play, actuellement de 30 millions d'euros.
Financer le cinéma et concurrencer Netflix
Ce week-end à l'occasion des rencontres cinématographiques de Dijon, Michel Combes, patron de SFR, a enfoncé le clou : "Nous essayons de nous poser en compétiteur de Netflix", a-t-il affirmé. Et pour ce faire, le dirigeant s'est dit "prêt à financer le développement des œuvres, à mettre de l'argent sur la table" pour "contribuer au cinéma français".
Mais pas pour diffuser les films trois ans après en SVOD, comme le dispose actuellement la chronologie des médias : ce règlement qui régit les délais de diffusion des films après leur sortie en salle, M. Combes aimerait le "faire évoluer". "Si je souhaite financer une œuvre", a-t-il lancé, "pourquoi ne pourrais-je pas la présenter d'abord en vidéo-à-la-demande illimitée par abonnement?". La question sonne comme un défi au groupe Canal, qui pousse depuis quelques semaines une proposition visant à lui permettre de ramener le délai de diffusion de films sur ses chaînes de 10 à 6 mois...