Les juges ont clairement signifié que les internautes n'avaient pas à supporter les dépenses de communication engendrées par les dysfonctionnements des services haut-débit dont Free est responsable.
D'autre part, le jugement rappelle à Free - et à la même occasion aux autres FAI - qu'il a une obligation de résultats quant à la fourniture du service qu'il s'est engagé à mettre en oeuvre lors de la signature du contrat d'abonnement. Une obligation dont l'opérateur ne peut d'ailleurs pas se dédouaner en invoquant des intervenants extérieurs (France Télécom par exemple).
Les 3 freenautes ont obtenu entre 500 et 700 euros en guise de réparation, ainsi que le remboursement des coûts d'appels vers la hotline de Free (quelques dizaines d'euros). De son côté, l'UFC-Que Choisir a obtenu 20 000 euros de dommages et intérêts.