Non content d'être le moteur de recherches le plus utilisé au monde, avec, par exemple, plus de 90% de parts de marché en France, Google a apporté de nombreux services aux surfeurs... et ne compte apparemment pas s'arrêter en si bon chemin.
Google News ? Youtube ? Google Earth ? Google Maps ? Même ceux qui n'utilisent pas souvent Internet sont déjà passés sur l'un de ces sites. Ariase utilise d'ailleurs ouvertement Google Maps pour aider à situer son NRA, dans la partie "Couverture ADSL" du site.
De plus en plus de personnes utilisent désormais Gmail, le service de mail de Google, pour sa gratuité, sa contenance, pour la puissance de son antispam, parce qu'il fonctionne avec Outlook ou Thunderbird, pour son service de recherche à l'intérieur des mails, pour la pré-visualisation des pièces jointes...
Google propose même une alternative aux suites bureautiques Open Office ou Microsoft Office qui, si elle est un peu moins performante que ses consoeurs dans sa richesse, permet de partager facilement des documents, par exemple entre collègues.
Ceci peut sembler étrange à dire, mais il est aujourd'hui possible de (presque) tout faire en passant par Google. Sauf deux choses : Google ne vend (presque) rien et Google ne publie (presque) pas de contenu. Ceci tombe très bien : sur les sites d'information, se trouvent des liens sponsorisés, gérés par Google, menant vers les sites de vente. Google ne fait donc pas concurrence aux publicitaires et aux supports de publicité qualifiée.
Mais dans tous ces cas, l'on parle ici d'utilisation : l'on se connecte à Internet, puis l'on passe par un service Google. Un état de fait désormais révolu puisqu'il est désormais possible d'utiliser un service de Google avant même de se connecter.
Le navigateur Chrome est sorti. Navigateur puissant, léger, facile à installer, Chrome qui devrait faire de l'ombre aux autres navigateurs grand public que sont Internet Explorer, Firefox et Opera.
On se rappelle que Microsoft a basé sa conquête du Web sur son navigateur gratuit Internet Explorer. On aura également en tête que, que pour surfer sur Internet, l'on commence par ouvrir un navigateur. Certes, Chrome semble très ouvert et conforme aux standards, mais, naturellement, les choix par défaut sont favorables aux intérêts de Google... et bien des internautes n'essaient pas de changer les choix par défaut.
Android, système d'exploitation pour téléphone mobile, est aujourd'hui en cours de finalisation et pourrait faire son apparition en octobre. Android, du nom de la start-up rachetée en 2005 par Google, est un système d'exploitation libre basé sur le noyau Linux.
Un point important, ce système coûtera moins cher à ceux qui voudront l'installer car il est libre... Il devrait permettre de faciliter grandement l'accès aux services Internet et donc d'agrandir le marché pouvant être touché par Google. La téléphonie mobile pourrait en effet bien se révéler encore plus rémunératrice que les PC, puisqu'elle pourra être plus personnalisée, localisée dans la ville même d'où l'on fera ses appels. Il suffit de voir les applications mobiles récompensées dans l'Android Developer Challenge pour s'en persuader.
En pratique, la téléphonie mobile est considérée comme le mode privilégié d'accès à Internet pour les pays en développement. En effet, les réseaux électriques et téléphoniques fixes sont souvent déficients dans ces contrées, non seulement en termes de kilomètres de fils déployés, mais aussi en termes de temps de rétablissement du service après incident.
Etant donné qu'ils disposent d'une autonomie plus importante, plus faciles à recharger en électricité, les téléphones mobiles sont plus pratiques... et les combinés souvent moins chers qu'un PC, s'il s'agit juste de relever ses mails, de se renseigner sur la météo ou de connaître les prix du riz dans la ville voisine. Une utilisation classique en Afrique.
Annoncé comme peu cher, standard et peu gourmand en ressources, Android semble très bien équipé pour emporter ce marché, pour l'instant, toutefois, largement plus théorique que physiquement mis en place.
Qu'à celà ne tienne, Google va aider à créer le marché de l'Internet où il n'existe pas encore : fin 2010, 16 satellites irrigueront les ciels africains, mais aussi ceux du moyen-orient, d'amérique latine et d'asie, des satellites permettant la connexion à Internet de... milliards d'internautes potentiels, les "other 3 billions" du projet O3B.