L'accord prévoit la mise en oeuvre d'un dispositif et de son déploiement sur une durée de 18 mois. D'ici un an et demi, plus de 13800 lignes téléphoniques situées dans des zones d'ombre vont devenir éligibles à l'ADSL. Les futures connexions permettront des débits variant entre 512 kb/s et 20 Mb/s selon les cas. Et bien entendu, les internautes auront toute liberté pour prendre leur abonnement chez le fournisseur d'accès de leur choix.
De quoi se composera le dispositif "Auvergne Haut Débit" de France Télécom ? Pour couvrir les zones blanches en ADSL, l'opérateur historique devra installer de nouveaux équipements susceptibles de réduire l'affaiblissement des lignes et donc la distance qui sépare l'abonné du noeud de raccordement. Rappelons qu'avec un affaiblissement inférieur à 70dB, les internautes peuvent se connecter à l'ADSL. Entre 70 et 78dB, la technologie ReADSL prend le relais avec un débit maximum de 512 Kb. Au delà, point de salut si ce n'est par la voie des airs grâce au WiFi, au Wimax ou à Internet par Satellite.
A défaut de rapprocher l'abonné du NRA, France Télécom devra faire venir le NRA à l'abonné ! Pour cela, l'opérateur historique pourrait utiliser 2 solutions. D'un côté, on retouve le noeud de raccordement d'abonnés haut débit (NRA HD) qui est un local d'extension relié par fibre optique au répartiteur principal. De l'autre, France Télécom dispose aussi des NRA ZO (Zone d'Ombre). Cette solution consiste à rapprocher le DSLAM des abonnés en l'installant au niveau du sous-répartiteur plutôt que dans le central. Dans les 2 cas, l'objectif est de diminuer suffisament l'atténuation des lignes pour les rendre éligibles.