- Filmo TV et le marché des pass illimités
- Des contenus éclectiques
- Une vraie volonté d’éditorialisation
- Les prix sont fidèles aux offres du marché
- Le mode hors connexion, la HD et le multi écrans : au plus près des nouvelles habitudes de consommation
- Notre avis
Sommaire
Netflix, Canalplay, Vodeo, l’INA et maintenant SFR avec Zive, ils sont nombreux saisir l’opportunité de l’abonnement dans les offres de contenus audiovisuels, un marché aux enjeux importants pour tout le secteur du cinéma, de la vidéo et de la télévison, mais aussi un pas supplémentaire dans les nouveaux usages et la délinéarisation. Cela, Filmo TV l’avait compris avant l’heure, en lançant dès 2008, son service de SVOD. La plateforme compte désormais 200.000 abonnés.
Filmo TV
depuis décembre 2008
films de cinéma, e-cinéma, contenus adultes
pass illimité, VOD à l'acte, achat définitif
Pass à9.99€/mois (6.99€ sur les box)
200.000 abonnés
FilmoTV a lancé fin 2015 son nouveau site en mettant l’accent sur les recommandations, la simplicité d’utilisation et le contenu exclusif. Bruno Delecour, CEO de Filmo TV a accepté de répondre à nos questions et de nous présenter la plateforme.
Filmo TV et le marché des pass illimités
Filmo TV est la plateforme historique de la SVOD en France. Depuis 2008, l’entreprise, filiale de Wild Bunch, propose à la fois des films en VOD locative, en achat définitif (EST) mais aussi, en SVOD, c’est-à-dire avec un système d’abonnement via un pass illimité. Sa particularité ? Une offre éditoriale qui guide l’internaute sur la plateforme et lui propose pléthore de bonus, d’émissions exclusives, d’interviews, de making of, de scènes coupées… Mais aussi des contenus éclectiques : des derniers blockbusters américains et grosses comédies françaises aux perles des éditions originales, grands films classiques, films de série B et même contenus adultes. En un mot : une vraie programmation éditoriale !
Avec une consommation accrue sur les box mais aussi en mobilité, être présent sur tous les supports est devenu capital. Filmo TV l’a compris dès le départ en proposant son offre sur Numericable dès 2008, puis progressivement sur la plupart des FAI, sur consoles de jeux, sur les téléviseurs via les smart TV et le Chromecast et bien sûr, sur ordinateur, tablette et smartphone. Avec la possibilité de regarder ses contenus même sans connexion internet, Filmo TV est véritablement au plus proche de ses clients et s’inscrit parfaitement dans la lignée délinéarisée du « où je veux, quand je veux » et des nouvelles offres qui fleurissent depuis quelques mois…
Filmo TV face aux autres acteurs de la SVOD
L’arrivée du mastodonte américain Netflix et de ses camarades français à gros moyens comme Canalplay, auraient pu signer le glas de Filmo TV. Mais bien au contraire, comme l’affirme Bruno Delecour, cela a contribué à dynamiser le marché. Et c’est vrai, depuis un an, on ne parle que de Netflix, même quand l’INA a lancé son pass premium, on a parlé d’un « Netflix des archives ». Même Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, a pu imaginer un « Netflix de l’audiovisuel public » ! Avant, à part dans les milieux spécialisés, personne ne connaissait la signification de cet acronyme anglophone barbare, SVOD, pour « Subscription Video On Demand ».
Si Netflix a probablement cannibalisé d’une manière ou d’une autre l’offre de Filmo TV, il a surtout créé un marché et lui a donné un sacré coup d’accélérateur. Il y a probablement eu des laissés pour compte, Jook pour ne pas le citer, et avec l’arrivée de Zive de SFR, sûrement d’autres leçons à tirer, mais il y a un marché et Filmo TV a toute sa place à y jouer, face à un concurrent autrement plus important que tous les Netflix et autres Canalplay : le piratage !
Le piratage : concurrent principal de Filmo TV
Le piratage qu’on accusait de tous les maux au moment du déclin de l’âge d’or du DVD, qu’on accusait d’empêcher l’expansion du marché de la VOD, se retrouve quinze ans plus tard encore en tête des fléaux du marché de l’audiovisuel. Il y a bien eu l’Hadopi en France, cette institution chargée de la fameuse riposte graduée et de ses lettres destinées à calmer les ardeurs des pirates. Après quelques années, il faut bien l’admettre, l’impact fut pour le moins décevant.
Comme l’affirme Bruno Delecour, « la loi n’a pas évolué, mais les usages si ! ». Il poursuit en expliquant qu’il est évident qu’on ne peut plus aujourd’hui menacer de couper internet aux récalcitrants, internet étant devenu un bien nécessaire au même titre que l’eau ou l’électricité. En revanche, infliger des amendes, comme lors d’un excès de vitesse, agirait comme une réponse progressive intéressante aux yeux de l’homme de média pour qui certains consommateurs de contenus piratés « n’ont même pas le sentiment que c’est du vol ! ». Un amendement de la loi qui pourrait d’ailleurs être discuté au Sénat dans un futur proche. Affaire à suivre donc.
Le CNC et le référencement de l'offre légale
Le CNC avait d’ailleurs lancé un moteur de référencement de l’offre légale disponible sur des sites très grand public, tels que Allociné, Première, Télérama et SensCritique pour la promouvoir. L’idée était alors d’axer la recherche par film et d’indiquer les plateformes légales disponibles. Si FilmoTV compte bien sûr parmi les plateformes référencées, pour Bruno Delecour, il est trop tôt pour faire un premier bilan, car lancée il y a près d’un an, la plateforme est restée en rodage pendant toute cette période, portant ses premiers fruits à la rentrée et apportant une petite part du trafic sur le site, en attendant une vraie relance.
La VOD à l'acte est-elle encore pertinente ?
Avec la multiplication des plateformes de SVOD, est-il encore pertinent de proposer de la VOD qui par définition est une offre « à l’acte » et même du téléchargement définitif (EST, Electronic Sells Through, pour les puristes) ?
La réponse est oui, pour deux raisons majeures identifiées par Bruno Delecour. D’une part, on peut découvrir certains films dans son pass SVOD et avoir envie de les revoir et de les redécouvrir plus tard. L’autre raison fait tout simplement écho à la fameuse chronologie des médias. Rappelons que les films de cinéma ne sont disponibles sur les pass illimités, en France, que 36 mois (3 ans donc !) après leur sortie en salle de cinéma. En VOD, ce délai passe à seulement 4 mois. Et pour le cinéma, l’appétence est grande pour les nouveautés.
Les campagnes de sortie de films, accompagnées de leurs bandes-annonces, affiches, plateaux télé, ne sont pas loin dans les mémoires 4 mois après la sortie du film. Elles font d’autant plus écho à celles qui sont à nouveau mises à l’honneur au moment de la sortie du DVD, concomitante avec la sortie VOD. Comme le souligne Bruno Delecour, il est important pour Filmo TV de disposer de nouveautés outre le pass illimité, proposées de plus à moitié prix pour les abonnés.
L’offre de CanalPlay est aussi agrémentée de VOD à l’acte, en sus du pass SVOD. Cependant, ce n’est pas le cas de Netflix, ni semblerait-il de Zive. Moins grave pour Netflix qui base sa programmation en grande partie sur les séries TV qui ne subissent pas de chronologie des médias, à voir pour Zive qui pourrait être taxée de proposer des contenus un peu vieux…
Devenir le site de référence de ceux qui aiment le cinéma au sens large, l’ambition de Bruno Delecour, le PDG de Filmo TV, ne sonne pas comme un vain mot lorsqu’on voit les moyens mis en place par la « petite » plateforme française.
Des contenus éclectiques
Les contenus sont bien le nerf de la guerre dans les offres SVOD. On ne compte plus les comparatifs qui mettent en exergue tant de contenus pour l’un, contre tant pour l’autre. Chaque plateforme communique avant tout sur ses contenus, exclusifs, originaux ou pas. Et l’utilisateur cherche avant tout un contenu et non une plateforme dédiée. C’est logique et c’est avant tout là que se fait toute la différence.
Certaines plateformes ont opté pour des contenus de niche, c’est notamment le cas de Vodeo qui axe sa programmation sur des documentaires ou de l’INA qui propose des archives audiovisuelles, les plus connues sont plus généralises, Netflix et CanalPlay proposent ainsi films, séries, mais aussi documentaires ou séries pour enfants.
Filmo TV : le meilleur du cinéma
Chez Filmo TV, on souhaite nous faire découvrir le meilleur des cinémas et 2000 contenus sont ainsi proposés à la carte. C’est à la fois peu et beaucoup. Zive annonce ainsi 5000 contenus à son lancement, Netflix plus de 7000 et Canalplay plus de 10.000. Certes. Mais parmi ces contenus, combien de contenus vraiment intéressants ? Combien de films ? Là, le chiffre tombe : chez Netflix, comme chez Canalplay, on annonce seulement 13% de films… Soit environ 900 films chez Netflix et 1300 chez Canalplay. FilmoTV n’est ainsi pas vraiment ridicule avec son offre cinéma.
Parmi les films en VOD locative, on retrouve bien sûr les nouveautés, avec les grands films sortis en salle quatre mois auparavant : blockbusters américains (en ce moment San Andreas), comédies françaises à succès (Les Profs 2), films français d’art et d’essai (Comme un avion de Podalydès ou Valley of Love de Guillaume Nicloux avec le duo Huppert/Depardieu).
Les têtes d’affiches ne sont pas le seul constituant du catalogue et c’est ce qui en fait sa richesse. On y retrouve aussi un choix plus large avec des films européens et asiatiques, des films indépendants, art-et-essai ou de recherche, mais aussi avec des films plus anciens, des pépites classiques et cultes, des films de Bollywood et d’autres films moins connus, mais à découvrir.
Bruno Delecour insiste d’ailleurs sur l’importance des classiques du cinéma ou des films de patrimoine que Filmo TV programme régulièrement en version restaurée. Il n’est pas rare, qu’un film de ce type soit dans le top 10 des films les plus visionnés du mois, explique-t-il !
Mais la caractéristique de la plateforme n’est pas spécialement la présence de ces films, un peu moins connus, ni son ambition, contrairement à un Universciné constitué uniquement de films indépendants. L’ambition est clairement axée sur la découverte des cinémas dans leur ensemble.
Le film de genre mis à l'honneur
Une belle place est aussi accordée au film de genre (horreur, fantastique, science-fiction). Historiquement, le film de genre et en particulier d’horreur a toujours été la catégorie préférée des fans de vidéoclubs. Genre peu représenté au cinéma, et moins encore à la télévision, il est pourtant plébiscité en vidéo, et aujourd’hui en VOD. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que Filmo TV produit et diffuse sur sa plateforme Le Bistro de l’horreur, une émission riche sur ce thème destinée aux novices comme aux aficionados du genre, qui constituent une grande communauté fédérée autour de l’émission.
Sans oublier la programmation jeunesse
On retrouve au demeurant une belle offre jeunesse constituée principalement de longs métrages à la fois pour les tout-petits et les plus grands : dessins animés et films en live action, et des grands classiques, Le Magicien d’Oz, Les Disparus de Saint-Agil et des perles de Georges Méliès. En revanche, aucun accord n’a été signé avec Disney-Pixar et les films de ce catalogue ne sont pas disponibles.
L'e-cinéma, le nouvel argument de la VOD
Les films de cinéma constituent la très grande majorité des contenus disponibles. Néanmoins, d’autres contenus sont aussi proposés. C’est en particulier le cas de l’e-cinema qui commence à s’imposer sur les plateformes. L’e-cinema est l’ensemble des films produits comme des films de cinéma, mais qui ne sortent « que » sur les plateformes de VOD, sans passer par la case « salle de cinéma ». On parlait autrefois de « direct to video ». Les Anglais préféreront le terme de « day and date ». Ce phénomène suit les logiques du marché. Avec plus de 700 films qui sortent en salle chaque année et seulement 52 semaines par an, le nombre de films qui sortent chaque semaine au cinéma est dithyrambique et provoque un véritable encombrement des salles. Bruno Delecour souligne qu’avec des coûts de sortie prohibitifs, des films qui n’ont plus le temps de trouver leur public à cause d’une rotation toujours plus importante, la distribution en e-cinema pourrait se développer. On se souvient de la sortie du sulfureux Welcome in New York d’Abel Ferrara, premier du genre, et ses dizaines de milliers de téléchargements. On découvre à présent des productions de qualité, au casting parfois impressionnant, loin de l’univers des séries B des direct-to-video d’antan.
Une rubrique de films pour adultes constitue la dernière catégorie de Filmo TV.
La programmation du pass illimité
La programmation du pass illimité est plus concise avec 600 titres renouvelés par tiers tous les mois. Toujours aussi éclectiques les films sont présentés à travers des thématiques. Evidemment, les films sont moins récents mais cela permet aussi de découvrir autre chose ou de revoir ces films qui nous avaient tant plu. Ce mois ci, on navigue de Volver d'Almodovar à Ensemble, c'est tout de Claude Berri en passant par Commando avec Schwarzenegger ou Enter the void de Gaspard Noé.
Pour la fin de l’année, une programmation encore et toujours éclectique
La site de cinéma oriente sa programmation de fin d’année, autour de nombreuses thématiques, parmi lesquelles :
- Un « Spécial Claude Lelouch » (concomitant avec la sortie de son nouveau film « Un plus une ») autour des héroïne du réalisateur français avec 13 films qu’il est venu présenter lors d’un entretien de 3 heures.
- Coppola Père et Fille
- Le numéro 50 du Bistrot de l’Horreur
- Un « Spécial Almodovar »
Au total, Filmo TV travaille avec près de 80 ayant-droit parmi lesquels Warner, Studio Canal, Wild Side, Pathé, SND (société de distribution de M6), Bac Films et compte chaque mois dans ses films les plus vus un film de patrimoine, un film de genre ou un film jeunesse. Un large éventail pour tous les goûts, donc.
Ce qui fait la spécificité de la plateforme Filmo TV, outre ses contenus « cinéma », c’est leur présentation. En effet, sur Filmo TV (mais comme c’est le cas sur la plupart des plateformes de vidéo à la demande), les contenus sont pléthoriques et il est parfois difficile de s’y retrouver, et même, à moins d’avoir une idée précise du film avec lequel on souhaite passer sa soirée, il est souvent difficile de choisir le bon programme. Comme Bruno Delecour le dit, « trop de films tue le film ».
Filmo TV parvient à remédier à ce problème dès la home page : classement des films par genre, mise en avant thématique, bons plans, popup lors du passage de la souris sur l’affiche du film avec l’essentiel sur le programme… Cette éditorialisation s’accentue dans les pages internes du site, avec une large part à l’écrit (contrairement aux plateformes concurrentes qui proposent souvent des carrousels d’affiches).
Un exemple de fiche de film
Ainsi chaque fiche de film est présentée avec la distribution du film (acteurs, réalisateur), le synopsis, la bande-annonce mais aussi une rubrique « 1 minute avant» qui présente le film, peut le critiquer, bref donner envie (ou pas) de le voir. Ceci est complété par la rubrique « 2 minutes après » qui à l’instar des bonus sur les DVD, permet d’approfondir sa lecture du film, une rubrique complétée par une vidéo de quelques minutes d’analyse du film. Une note donnée par le site Sens Critique permet de se faire une idée de ce que vaut le film (clairement les meilleures notes sont données aux films encensés par la critique et un San Andreas ne récolte qu’un médiocre 4.7/10, mais cela permet de donner une indication complémentaire aux films).
Exemples de recommandations
Afin d’améliorer la navigation, 4 autres films qui font écho au programme d’une manière ou d’une autre (même réalisateur, même acteur, même époque, sujet similaire, genre proche…) sont également proposés. Une liste de mots-clés ‘taguent’ le film et permettent de retrouver des listes de films ‘tagués’ de la même manière. Cela devient donc un plaisir de naviguer de film en film, de découvrir une filmographie insoupçonnée ou de se programmer une soirée « post-apo » ou « zombies bizarres » par exemple !
La recommandation se fait de plus avec les coups de cœur de la rédaction et une recommandation éditoriale plus large, mais aussi avec une recommandation algorithmique, par similarité de consommation.
Et si cela n’était pas suffisant, Filmo TV propose moult contenus (parfois exclusifs) pour présenter, accompagner ou conclure le visionnage d’un film. Ainsi en partenariat avec la revue Mad Max, la plateforme propose Le Bistro de l’horreur, l’occasion d’une émission pour discuter d’un thème et d’une sélection de films (disponibles sur Filmo TV), ce mois-ci, une émission post-apo. Le mois prochain, le bistro fêtera son 50ème numéro ! Mais ce n’est pas tout, des émissions d’entretiens autour de films ou de thématiques cinématographiques avec des grands cinéastes (James Gray, Ken Loach, Nicolas Winding Refn… (rien que ça !)) où des spécialistes, apportent un éclairage intéressant et sont accompagnées de listes de films pertinentes en relation avec le sujet. Le site travaille avec une cinquantaine de journalistes et possède même son propre studio pour l’enregistrement de ses émissions explique Bruno Delecour.
Il est aussi possible de se constituer ses propres playlists en ajoutant un film à ses favoris.
Le pass illimité n’est pas en reste avec des contenus proposés autour de 5 chaînes (Grand Ecran, Familia, Adrénaline, Légende, Cinéastes) et de sélections thématiques. Ce mois-ci : Parents-Enfants, A la recherche du bonheur, Crétins, Rebelles, Résister… « Faire vivre l’offre » tel est le leitmotiv de Bruno Delecour.
Bruno Delecour explique ainsi que la satisfaction du client est atteinte quand il aime un film qu’il a découvert via le site et qu’il ne connaissait pas. Il s’agit véritablement de refaire le marketing de chacun des contenus pour leur pendant digital. Ce travail éditorial, centré sur l’utilisateur, incite à la découverte, travaille sur la satisfaction utilisateur, ce qui contribue au succès de FilmoTV qui a su s’entourer de journalistes, de chroniqueurs qui font vivre le site.
Les prix sont fidèles aux offres du marché
Le pass illimité est annoncé à 9.99 euros par mois et 6.99 euros sur les box. Le premier mois est gratuit, l’abonnement sans engagement. Ces prix incluent le multi-écran et le visionnage des contenus hors connexion. Cela correspond aux prix du marché.
Pour rappel, sur Netflix, le prix du pass est de 7.99€ sur un écran, 9.99€ sur 2 écrans et 11.99€ sur 4 écrans. Le premier mois est également gratuit et l’abonnement sans engagement.
Sur Canalplay, ce prix est de 7.99€ pour un visionnage sur ordinateur, tablette et smartphone et passe à 9.99€ pour ajouter la visionnage sur le téléviseur via les box. Là aussi, le premier mois est gratuit et l’offre sans engagement.
Enfin chez Zive, ce prix est de 9.99 euros par mois sur 5 écrans.
Chez les plus petits INA Premium et Vodeo, le prix du pass illimité est à 2.99€ chez le premier et 4,99 euros par mois pour le second.
Pour la VOD locative à l’acte, les prix sont là aussi conformes aux prix du marché. Il faut ainsi compter 3.99 à 4.99 euros pour des nouveautés et de 1.99 à 3.99 pour des films plus anciens. Cela devient par contre très avantageux pour les abonnés du pass et peuvent ainsi profiter des prix à moitié prix. On peut ainsi se procurer un film pour 1 euro ! Pour les films en e-cinéma, c’est un peu plus cher, comme partout ailleurs.
La VOD « définitive » ou « achat définitif » propose des prix conformes aux prix du marché, donc chers. Comptez globalement 13.99 euros pour un film à acheter.
Le mode hors connexion et le multi écrans : au plus près des nouvelles habitudes de consommation
FilmoTV a été le premier à développer ses offres en multi-écrans et cherche à être présent sur un maximum dès qu’ils sortent afin d’être au plus près de l’utilisateur. Avec une présence sur Numericable dès son lancement, le service est aujourd’hui disponible sur PC, sur les téléphones et tablettes Android et iOS, chez les FAI Orange, Bouygues, Free, Numericable ainsi que sur TeVolution et la box Video Futur, sur les consoles Sony Playstation 3 & 4, les TV connectées Sony, Samsung, LG et Philipps et est compatible Chromecast.
Ce système multi-écrans est également disponible pour ceux qui se sont abonnés via les box. Au-delà d’une simple disponibilité, Filmo TV a mis en place la reprise de lecture sur les différents écrans qui permet d’interrompre son programme sur une plateforme et de la reprendre au même endroit sur un autre écran.
Autre gros avantage : le mode hors-connexion qui permet de lire les contenus même sans réseau, dans l’avion, le train, le métro ou en vacances à l’étranger par exemple. Cette option n’est pas (et ne sera probablement pas de suite) disponible sur Netflix.
La haute définition à l’heure de l’ultra HD et de la 4K
Les arguments des plateformes de VOD et de SVOD s’orientent aussi sur le terrain de la HD, l’ultra HD et la 4K, alors même que peu d’écrans compatibles 4K sont actuellement disponibles et que pour la lecture sur smartphones et tablettes, une qualité SD est largement suffisante. Néanmoins, il est vrai que c’est un mode de lecture particulièrement plébiscité par les consommateurs de VOD sur téléviseur.
Chez Filmo TV, la HD est actuellement disponible sur les box, et avec la refonte sur la plateforme OTT pour les contenus en SVOD/VOD/EST. Les premiers contenus disponibles en HD seront les nouveautés, mais rapidement le site devrait proposer 500 à 600 contenus en HD. Cela aura un petit impact sur le prix des contenus en VOD et EST, de l’ordre d’un euro. En revanche, le prix du pass ne devrait pas changer. Pour la 4K, ce n’est pas encore à l’ordre du jour, mais ça viendra en fonction du développement du marché, explique Bruno Delecour.
Créer l’envie, inciter à la découverte et devenir la référence de ceux qui aiment le cinéma au sens large : belles ambitions pour l’après refonte de Filmo TV qui compte déjà 200.000 abonnés et qui a parfaitement compris les attentes des spectateurs d’aujourd’hui.
Notre avis
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