- Les écrans et les troubles de l’apprentissage
- Les risques des écrans pour la santé des enfants
- Des jeunes accros aux écrans ?
- Réseaux sociaux : prévenir les risques
- La vie à travers les écrans : une réalité déformée ?
65% des Français de plus de 12 ans disposent au moins d’un ordinateur et d’un smartphone à domicile, et 36% sont également équipés d’une tablette. Sans compter la télévision, encore omniprésente dans les foyers. Ces chiffres, issus du Baromètre du Numérique 2017 (1) illustrent l’importance du phénomène écrans, et interrogent l’exposition des plus jeunes aux nouveaux univers connectés. Santé, apprentissage, lien social, rapport à la réalité et à l’information : quels risques les écrans font-ils courir à nos enfants ?
Les écrans et les troubles de l’apprentissage
Pour les parents équipés de smartphones ou de tablettes le constat est implacable : ces appareils exercent sur les enfants une attraction irrésistible. Du plus jeune âge jusqu’à l’adolescence, cette fascination pour les écrans peut, si l’on n’y prend garde, déboucher sur des utilisations excessives. Du temps qui ne sera pas consacré à d’autres activités essentielles, nuisant ainsi au développement moteur, cognitif, psychique et social, à court et long terme. Limiter l’exposition des enfants aux écrans, oui, mais comment et dans quelle mesure ? Doit-on vraiment aller jusqu’à leur élimination totale pour prévenir tout risque ? Nous examinons ce sujet plus en détail dans le guide ci-dessous.
Les risques des écrans pour la santé des enfants
Autre question récurrente : l’impact potentiel des technologies sans-fil et des ondes sur la santé des enfants. Ou encore celui, avéré, sur le sommeil, dont la perturbation a des effets évidents à court terme, mais aussi plus insidieux à long terme, comme l’obésité. Une pathologie dont plusieurs études ont démontré qu’elle était également favorisée par l'attitude passive induite notamment par la télévision. Enfin, d’autres experts soulignent le rôle des écrans dans l’apparition de problèmes de vue. Nous faisons le point sur ces risques dans le guide ci-dessous.
Des jeunes accros aux écrans ?
L’abus d’écrans est aussi fréquemment associé aux difficultés psychologique et socio-affectives, notamment chez les adolescents. De nombreux parents peinent ainsi à trouver une réponse face à l’intrusion des écrans dans les relations, en particulier au sein du cercle familial.
Vidéo en streaming, réseaux sociaux, jeux vidéos ont ainsi tendance à s’imposer dans le quotidien. Les difficultés peuvent être associées à une utilisation excessive, cette fameuse « addiction » au smartphone dont souffriraient des millions d’ados. Mais peut-on vraiment parler d'addiction ? Nous étudions cet aspect plus en détail dans le guide ci-dessous.
Réseaux sociaux : prévenir les risques
S’il est une activité qui monopolise l’attention des ados, ce sont les réseaux sociaux. On gardera à l’esprit que ces nouveaux espaces d’échange permettent de multiplier les interactions constructives avec une communauté d’amis ancrés dans la réalité, contribuant le plus souvent, comme les échanges réels, au développement équilibré de l'adolescent. Tout en n’oubliant pas les risques inhérents à un surinvestissement dans les réseaux sociaux : exposition de soi non maîtrisée, harcèlement ou comportements dépressifs.
Snapchat, Whatsapp, Messenger ou autres sont donc autant d’espaces dont il s’agit de comprendre les spécificités et les codes, pour pouvoir conseiller en cas de besoin. Le rôle des parents sera notamment crucial auprès des enfants pré-ados et des jeunes adolescents, moins armés et donc plus vulnérables face à ce processus de construction de l’identité en partie réinventé.
La vie à travers les écrans : une réalité déformée ?
La présence des adultes auprès des jeunes est d’autant plus indispensable que les écrans connectés et, derrière eux, Internet, leur ouvrent une fenêtre sur le monde. Souvent instructive, mais parfois aussi brutale, laissant l’accès libre à des contenus inappropriés (pornographie, violence). Et parfois en version déformée, un véritable risque tant Facebook, Twitter ou autres Snapchat constituent aujourd’hui des relais d’actualité privilégié pour les ados.
Pour y voir clair dans cette profusion d’informations émanant de sources plus ou moins fiables, recul et esprit critique sont de mise. Raison supplémentaire pour les parents d’adopter une posture de dialogue et non de simple chronomètre, afin de rester au contact de la sphère virtuelle de leurs ados et ne pas les laisser seuls face au prisme déformant émanant de leurs écrans.